« 28ème Réunion Internationale sur le Ver de Guinée : Tout ce que Vous Devez Savoir pour Agir !”

Lutte urgente contre le ver de Guinée : Ouverture de la 28ème revue internationale à N’Djamena

Le Tchad se positionne résolument à l’avant-garde de la lutte contre le ver de Guinée, à l’occasion de la 28ème revue internationale du programme national d’éradication de cette maladie tropicale négligée. Cet événement marquant, qui se déroule du 8 au 10 avril 2025 au Radisson Blu de N’Djamena, attire l’attention sur l’engagement collectif nécessaire pour éliminer cette endémie qui touche encore six pays, dont le Tchad. Alors que cette maladie a été considérablement réduite ailleurs, la nécessité d’une action urgente se fait sentir dans les régions touchées.

Pourquoi le ver de Guinée demeure une menace en 2025 ?

Une épidémie persistante

Le ver de Guinée, une parasitose d’origine aquatique pour laquelle il n’existe pas de traitement médicamenteux, continue d’affliger des populations dans plusieurs pays africains. Avec des cas encore signalés dans des régions rurales isolées, l’importance de cette revue se manifeste à travers son thème : « Le pouvoir des partenariats : construisons un avenir sans ver de Guinée ». Une affirmation qui souligne la nécessité de la coopération internationale pour vaincre cette maladie.

Le Tchad : un axe stratégique dans la lutte

Le Premier ministre Allah-Maye Halina, représentant le président Mahamat Idriss Déby Itno, a souligné que cette réunion est un cadre de transparence et d’évaluation rigoureuse, intégrant les objectifs de modernisation du système de santé tchadien. Des personnalités de haut niveau, dont le ministre de la Santé publique Dr Abdelmadjid Abderahim, étaient présentes, mettant en lumière l’importance de cet événement.

Les acteurs clés de l’éradication du ver de Guinée

Une collaboration internationale renforcée

Cette revue a vu la participation de plusieurs ministres de la Santé de pays touchés par cette maladie, renforçant ainsi la portée régionale et internationale de cette initiative. Ces pays, comprenant l’Angola, le Cameroun, l’Éthiopie, le Mali, le Soudan du Sud, et bien sûr le Tchad, tentent tous de coordonner leurs efforts pour éradiquer le ver de Guinée. Cette mobilisation collective souligne la nécessité d’appréhender cette lutte comme un effort commun plutôt que comme un défi individuel.

L’engagement du Centre Carter

Le Dr Abdelmadjid Abderahim a rendu hommage au Centre Carter et à son coprésident, l’ancien président américain Jimmy Carter, dont l’engagement a été essentiel dans la lutte contre cette maladie. Par ses propos, il a mis en exergue l’importance des partenariats bien établis, témoignant ainsi de l’impact positif qu’ils ont sur les avancées obtenues dans la lutte contre le ver de Guinée au Tchad.

Les défis persistants dans la lutte contre le ver de Guinée

Une situation préoccupante

Bien que des progrès notables aient été réalisés, le ver de Guinée reste encore endémique dans plusieurs pays. Le ministre de la Santé a rappelé que malgré les avancées, des défis subsistent, notamment le manque d’accès aux soins dans les zones rurales isolées. Alors que le Tchad et les pays voisins s’efforcent d’atteindre l’objectif d’éradication d’ici 2030, la nécessité d’un partenariat dynamique et d’une mutualisation des ressources devient primordiale.

Vers une résolution internationale

Dr Abderahim a également annoncé l’inscription à l’ordre du jour de la 78ème Assemblée mondiale de la santé d’un projet de résolution en faveur de l’éradication du ver de Guinée, avec le soutien de partenaires internationaux et de diplomates engagés, comme l’ambassadeur James Bartis. Cette initiative témoigne de l’intensité des efforts déployés pour surmonter les obstacles à l’éradication.

Vision pour un système de santé inclusif au Tchad

Un engagement pour la modernisation

La vision du maréchal Mahamat Idriss Déby Itno sur un système de santé moderne et inclusif est mise en avant par le ministre de la Santé. Ce volonté d’un système de santé décentralisé et résilient repose sur l’implication continue de partenaires et d’acteurs de terrain. Un système de santé efficace nécessite des évaluations permanentes pour rester pertinent face aux défis qui se posent.

La transformation du système de santé

Le ministre a également exprimé sa gratitude envers le Premier ministre pour son implication directe dans la transformation du système de santé. Cette dynamique de changement souligne l’importance d’une approche intégrée et intersectorielle, tout en rendant hommage aux contributions de l’armée dans la stratégie mobile de couverture sanitaire.

Conclusion : Un avenir prometteur grâce à des partenariats

Cette revue de trois jours à N’Djamena vise à galvaniser les efforts pour l’éradication du ver de Guinée et marque un tournant crucial dans la lutte contre cette maladie. Les perspectives s’annoncent positives, d’autant plus que la collaboration entre pays, la communauté scientifique et les bailleurs de fonds se renforce. L’objectif d’éradiquer cette maladie d’ici 2030 semble désormais à portée de main, porté par le pouvoir des partenariats qui transcendent les frontières.

En définitive, le chemin reste semé d’embûches, mais l’engagement collectif et la volonté politique manifestée lors de cette rencontre pourraient ouvrir la voie à des avancées significatives dans la lutte contre le ver de Guinée, assurant un avenir sain pour les populations touchées.

Perspectives à long terme

À mesure que nous nous dirigeons vers l’avenir, il sera essentiel de maintenir cette dynamique et d’assurer un suivi rigoureux des efforts d’éradication. La mobilisation des ressources et le renforcement des capacités locales seront cruciaux pour garantir que les progrès réalisés ne retournent pas à la case départ. Les futurs développements autour de cette initiative promettent d’être aussi déterminants que prometteurs.