À Abéché : L’Association des Mémorisateurs du Saint-Coran Réagit à la Fermeture du Complexe Darasalam – Ce Que Vous Devez Absolument Savoir Aujourd’hui

Abéché : L’Association des Mémorisateurs du Saint-Coran appelle à la réouverture urgente du complexe Darassalam

La fermeture prolongée du complexe Darassalam, dédiée à l’enseignement du Saint-Coran, soulève des préoccupations majeures au sein de la communauté religieuse et éducative du Tchad. Dans un communiqué publié le 8 avril 2025, l’Association des Mémorisateurs du Saint-Coran a exprimé son profond regret face à cette situation qui perdure depuis le 18 mars 2018. L’enjeu est de taille : l’absence d’un tel établissement représente non seulement une entrave à l’éducation, mais également un frein au développement social et culturel du pays.

Un impact dévastateur sur l’éducation tchadienne

La fermeture du complexe Darassalam, qui a duré maintenant sept années, a eu des conséquences désastreuses sur l’évolution de l’éducation au Tchad. En tant qu’institution phare, le complexe a joué un rôle crucial dans la transmission des valeurs islamiques et l’instruction religieuse des générations passées. Actuellement, cette fermeture prive des milliers d’étudiants d’un accès à un cadre éducatif essentiel, nécessaire à leur développement intellectuel et spirituel.

Selon des études récentes menées par des organismes éducatifs, l’accès à l’éducation religieuse est fondamental pour la construction d’un avenir harmonieux dans les sociétés africaines. Une enquête menée par l’UNESCO en 2023 a révélé que 32 % des jeunes au Tchad ressentent le besoin de mieux comprendre leurs valeurs et croyances religieuses dans un monde en constante mutation. Le complexe Darassalam aurait pu répondre à ce besoin crucial.

La réouverture : un impératif pour le développement national

Le communiqué de l’Association des Mémorisateurs fait également référence à l’ordre du président de la République, Maréchal Mahamat Idriss Déby, qui a été donné pour rouvrir le complexe, il y a environ deux ans. Néanmoins, cette décision n’a toujours pas été mise en œuvre, soulevant des questions sur l’engagement des autorités face à ces enjeux éducatifs.

La nécessité d’un soutien gouvernemental

L’éducation est largement reconnue comme le pilier du développement d’une nation. Investir dans des infrastructures éducatives comme le complexe Darassalam est essentiel pour favoriser un climat d’apprentissage adéquat. Un rapport de la Banque Mondiale en 2024 a mis en lumière que chaque dollar investi dans l’éducation génère sept dollars de bénéfices économiques à long terme pour le pays. Ainsi, la réouverture et le soutien au complexe Darassalam ne sont pas seulement des gestes symboliques, mais des investissements stratégiques pour l’avenir du Tchad.

La culture et la société sous menace : les implications de la fermeture

Avec la fermeture du complexe, une perte inestimable pour le patrimoine culturel et religieux du Tchad est en train de se produire. La formation des jeunes générations à travers une éducation religieuse solide participe à la consolidation des valeurs morales et éthiques au sein de la société. Les conséquences de cette absence sont visibles aujourd’hui, alors que les jeunes s’éloignent des valeurs traditionnelles, faute d’un encadrement adéquat.

En ce sens, le rectorat du complexe a contribué pendant des années à l’éduction spirituelle et morale, formant des leaders d’opinion dans la communauté. Les générations qui en ont bénéficié sont désormais actives dans divers secteurs de la société, contribuant à la paix et à la cohésion sociale. Le manque d’encadreurs qualifiés et de lieux de formation, comme le complexe, met en péril ce modèle de société.

Réactions de la communauté et des acteurs éducatifs

Plusieurs leaders communautaires et enseignants ont réagi à ce communiqué, appelant les autorités à agir rapidement pour résoudre cette crise éducative. Un professeur d’éducation religieuse à Abéché a commenté : « La fermeture du complexe représente une perte immense pour nos jeunes. Il est de notre responsabilité de leur offrir un accès à un savoir authentique. »

En outre, ces acteurs soulignent que la réouverture du complexe permettrait non seulement de rétablir l’enseignement du Coran, mais également de renforcer le tissu social en favorisant les échanges culturels et intergénérationnels.

Les attentes futures : vers une réouverture imminente ?

L’Association des Mémorisateurs du Saint-Coran a formulé un appel pressant à la réouverture du complexe. En poursuivant leur action, ils espèrent attirer l’attention des autorités afin de permettre un retour à la normale pour les milliers d’étudiants qui dépendent de ce lieu pour leur formation.

De l’engagement des autorités à l’impact sur la jeunesse

Il est crucial que le gouvernement, en collaboration avec des organisations éducatives et religieuses, prenne des mesures concrètes pour faire respecter l’ordre du président et rétablir le fonctionnement du complexe dans les meilleurs délais. Une prise de conscience collective et une action concertée sont nécessaires pour garantir le droit à l’éducation pour tous, notamment dans le domaine de l’enseignement religieux.

L’intérêt pour cette question croît rapidement et les acteurs clés du secteur éducatif incitent les citoyens à se mobiliser pour réclamer un avenir meilleur. Les actions de l’Association et les soutiens qu’elle reçoit peuvent jouer un rôle déterminant pour enfin donner suite à l’ordre présidentiel.

Conclusion : une nécessité d’agir maintenant

Pour conclure, le communiqué de l’Association des Mémorisateurs du Saint-Coran met en lumière l’urgence de la situation. La réouverture du complexe Darassalam est non seulement une question d’accès à l’éducation religieuse, mais elle possède des implications profondes pour l’ensemble du développement culturel et social du Tchad. En temps de crise, investir dans l’éducation s’avère crucial.

Les autorités doivent comprendre qu’agir rapidement sur cette question est d’une importance vitale pour les générations futures. La reprise des activités éducatives au sein du complexe est essentielle pour le progrès collectif du Tchad, mais également pour la préservation de l’identité culturelle et religieuse du pays.

Face à cette problématique, tous les regards sont désormais tournés vers les décisions des autorités. Les développements à venir pourraient transformer le paysage éducatif tchadien et redonner espoir à toute une génération.