Sarh : Un centre de formation ultramoderne pour transformer l’avenir des jeunes

Un nouveau souffle pour l’avenir des jeunes tchadiens se prépare à Sarh, avec la création d’un centre de formation technique et professionnelle qui s’annonce comme un véritable moteur de l’employabilité. Dans un pays où le taux de chômage des jeunes dépasse les 50 %, cette initiative, soutenue par le Projet de Développement des Compétences pour l’Employabilité des Jeunes (PDCEJ) et la Banque mondiale, revêt une importance stratégique. Ce véritable phare d’espoir pour les générations futures se construit dans un contexte de renouveau économique où les compétences techniques sont plébiscitées.

Un projet ambitieux en pleine élaboration

Les enjeux de la formation professionnelle au Tchad

Au Tchad, le système éducatif est souvent critiqué pour ne pas répondre aux besoins du marché de l’emploi. Dans ce cadre, le nouveau Centre de Formation Technique et Professionnelle (CFTP) de Sarh vise à corriger cette situation en équipant les jeunes d’outils et de compétences professionnels. L’infrastructure, qui s’étend sur 900 m², est conçue pour accueillir plus de 1 200 apprenants dans des disciplines variées allant de la mécanique automobile à l’agroalimentaire.

Une inauguration en grande pompe

Récemment, un atelier stratégique a réuni plus de cinquante cadres et formateurs des centres techniques de tout le sud du pays. Cet événement, marqué par une visite de chantier, a permis d’apprécier l’avancement des travaux et de partager les meilleures pratiques en matière de formation professionnelle. « C’est un moment charnière pour notre pays, souligne Gandjei Gali, directeur général adjoint de la Planification et des Projets au ministère de l’Enseignement supérieur. Ce centre incarne la volonté du gouvernement de rehausser la formation professionnelle au cœur du développement national ».

Les infrastructures : un modèle à suivre

Un design moderne et fonctionnel

Le CFTP est conçu avec des infrastructures modernes comprenant un bâtiment administratif, une infirmerie, une bibliothèque, et pas moins de sept ateliers de formation. Le contrôleur principal du chantier, Aldjim Rodrigue, a précisé que ces installations permettront d’offrir une éducation de qualité tout en garantissant le bien-être des apprenants. « La configuration de cet espace est pensée pour favoriser l’interaction et l’apprentissage actif », a-t-il déclaré.

Des disciplines qui répondent aux besoins du marché

Le centre mettra l’accent sur des secteurs clés tels que :

• Mécanique automobile
• Menuiserie
• Agroalimentaire
• Électricité bâtiment
• Soudure
• Génie civil

Ces choix de discipline sont non seulement adaptés aux besoins actuels du marché de l’emploi, mais ils offrent également aux jeunes la possibilité de diversifier leurs compétences. En sendo pris en charge par des formateurs qualifiés, chaque apprenant recevra une formation pratique et théorique alignée sur les standards internationaux.

Une coopération locale engagée

Un partenariat public-privé exemplaire

L’achèvement des travaux, déjà réalisé à 85 %, témoigne de l’efficacité d’une coopération entre le gouvernement, des entreprises locales et plusieurs partenaires financiers. « Ce chantier est un exemple de ce que nous pouvons accomplir ensemble », a exprimé Allaramadji Charlin, directeur du projet. Ce partenariat illustre la vision d’un développement inclusif permettant à chaque jeune de s’investir sur le marché du travail.

Les participant(e)s au projet : acteurs d’un changement

Les retours des participants à l’atelier montrent un réel enthousiasme et une foi inébranlable en l’avenir. Issus de différentes localités comme Moundou, Doba, Koumra et Pala, ces professionnels s’accordent à dire que le CFTP doit servir de modèle pour d’autres régions du Tchad. « Ce centre doit être une pierre angulaire de la formation professionnelle dans notre pays », a affirmé un formateur présent à l’atelier.

Les perspectives d’avenir

Un investissement pour une jeunesse dynamique

Le succès de ce projet ne se limite pas à la mise en place d’un centre de formation. Il représente une volonté politique de transformer la jeunesse tchadienne en un atout majeur pour le pays. À moyen terme, la formation dispensée au CFTP pourrait contribuer à réduire le taux de chômage, tout en cultivant une main-d’œuvre qualifiée capable de répondre aux défis économiques du Tchad.

Un modèle à déployer à l’échelle nationale

À long terme, la réalisation du CFTP de Sarh pourrait encourager la création d’autres centres similaires dans le pays. Cela donnerait aux jeunes Tchadiens l’accès à une formation de qualité, leur permettant d’acquérir des compétences adaptées aux exigences du marché. L’investissement de la Banque mondiale dans ce projet témoigne de la vision à long terme qu’offre cette initiative.

Conclusion : Un engagement vers l’avenir

La finalisation prochaine du Centre de Formation Technique et Professionnelle à Sarh représente une étape cruciale pour le Tchad. En misant sur l’éducation technique et professionnelle, le pays s’engage à offrir à sa jeunesse des outils concrets pour réussir et contribuer activement à la construction d’un avenir meilleur. Ce projet symbolise l’espoir d’un renouveau, où chaque jeune pourra s’épanouir dans un environnement favorable à la réussite.

Il sera essentiel de suivre l’évolution de ce centre dans les mois et années à venir pour évaluer son impact et les retombées qu’il générera pour l’économie locale et nationale. Ce projet pourrait être la clé pour l’émergence d’une nouvelle génération de professionnels engagés, prêts à relever les défis du Tchad de demain.