Approbation Historique : L’Ordre National des Sages-Femmes et Maïeuticiens du Tchad Enfin Créé – Découvrez les Implications Aujourd’hui

Les députés tchadiens valident la création de l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens : Un pas décisif pour la santé maternelle

L’Assemblée nationale du Tchad a franchi une étape cruciale ce 13 juin 2025 en approuvant la création de l’Ordre national des sages-femmes et maïeuticiens. Cette décision, attendue et saluée, vient renforcer les efforts pour améliorer la santé maternelle et infantile.

Un engagement fort pour la santé publique

Présidée par Ali Koloutou Tchaïmi, la séance plénière a été marquée par une concordance entre le gouvernement et le législatif. L’enjeu de cette initiative est de taille : répondre au besoin urgent de mieux structurer et valoriser le métier de sage-femme au Tchad. Le ministre de la Santé publique, Dr Abdelmadjid Abderahim, a réaffirmé cet engagement en soulignant l’importance de ce corps professionnel pour réduire la mortalité maternelle et néonatale.

Pourquoi la création de cet Ordre est-elle essentielle ?

Environ 692 sages-femmes travaillent actuellement dans la fonction publique tchadienne, avec 200 autres employées par des structures privées. Cependant, 2 724 sages-femmes sont en attente d’intégration. L’Ordre vise à organiser efficacement ce métier crucial, garantissant le respect des normes éthiques et professionnelles, en s’alignant sur les recommandations de l’OMS et de la Confédération internationale des sages-femmes.

Des défis persistants malgré une avancée notable

Malgré ce progrès, des voix se sont élevées au sein de l’Assemblée nationale pour souligner le manque de personnel qualifié. Cette pénurie est un obstacle majeur à une prise en charge adéquate des maternités au Tchad. Les députés ont demandé des mesures concrètes pour combler ce déficit, condition essentielle pour que l’Ordre puisse pleinement remplir sa mission.

Une structure inspirée par des normes internationales

Le cadre législatif qui soutient cette organisation professionnelle s’inspire largement des pratiques internationales. En adoptant cette proposition de loi, les autorités tchadiennes souhaitent harmoniser les pratiques locales avec des standards globaux, augmentant ainsi la qualité des soins prodigués aux femmes enceintes et aux nouveaux-nés.

Des perspectives prometteuses pour l’avenir

L’adoption unanime de ce projet de loi par les 151 députés présents marque un consensus national sur l’urgence d’améliorer la santé féminine. À court terme, cette décision pourrait signifier une meilleure réglementation et un soutien accru aux sages-femmes. À long terme, elle devrait favoriser la formation et l’intégration de nouvelles professionnelles dans le secteur.

Vers de nouveaux développements en santé

Ce n’est qu’un premier pas dans une démarche plus globale. Le Tchad espère que la création de cet Ordre servira de catalyseur pour d’autres réformes nécessaires dans le secteur de la santé. Alors que le pays continue d’affronter divers défis sanitaires, cette initiative représente un espoir tangible de progrès.

En conclusion, la création de l’Ordre national des sages-femmes et maïeuticiens est une avancée significative dans la promotion de la santé maternelle au Tchad. Les prochaines étapes incluront la mise en œuvre effective des directives de l’Ordre et une attention continue aux besoins du personnel médical. Ce développement essentiel s’inscrit dans une dynamique plus large visant à renforcer le système de santé national.