ASCO-NUTRI s’implique dans la lutte contre la malnutrition infantile.
La malnutrition est l’un des principaux problèmes de santé et de bien-être qui affectent les enfants dans les pays en voie de développement en général et le Tchad en particulier. C’est dans l’optique de contribuer à atténuer les conséquences de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle touchant les enfants que l’Association ASCO-NUTRI a organisé cette activité de sensibilisation.
La chargée de nutrition au sein de l’association ASCO-NUTRI, Lare Ouassenani Gloria, rappelle que « la malnutrition est très fréquente au Tchad dans toutes les tranches d’âge de la population, mais celle des enfants est très préoccupante et est devenue un problème de santé publique. »
Elle ajoute que « la malnutrition se traduit par une carence ou un excès entre les apports en éléments nutritifs et les besoins de l’organisme. » Elle précise que « la malnutrition entraîne des risques tels que : le décès chez les enfants de moins de 5 ans, les infections en raison d’une immunité réduite et des altérations physiopathologiques, des maladies métaboliques et cardiovasculaires plus tard dans la vie, des troubles du développement physique et mental avec une réduction des capacités d’apprentissage et productives. »
Le président de l’association, Habib Hamza Djabarna, a expliqué que la malnutrition des enfants « résulte d’une alimentation inadéquate plutôt que d’un environnement sanitaire déficient. Les pratiques alimentaires inadéquates font référence, non seulement à la qualité et à la quantité des aliments donnés aux enfants, mais aussi aux étapes de l’introduction de ces aliments dans leur alimentation. »
« C’est pourquoi nous sommes venus ici pour sensibiliser les mères afin qu’elles prennent bien soin de l’alimentation de leurs enfants », conclut-il.
Enfin, la nutritionniste de ASCO-NUTRI a conseillé aux mères de respecter les points suivants pour lutter contre la malnutrition de leurs enfants : l’allaitement maternel exclusif des nourrissons pendant 6 mois, après 6 mois, donner aux enfants des aliments complémentaires fraîchement préparés, riches en éléments énergétiques et nutritifs, tout en poursuivant l’allaitement jusqu’à l’âge de 2 ans ou plus, s’assurer que les enfants reçoivent une quantité suffisante de micronutriments dans leur régime alimentaire ou sous forme de supplément. »
À la fin de la rencontre avec les mères du quartier Ardep-timane, l’Association d’Assistance Communautaire Pour la Nutrition a remis quelques cartons de savon et de détergent aux bénéficiaires.