
Assemblée générale de la BAD : Vote crucial ! Tout ce que vous devez connaître aujourd’hui
Journée décisive à l’Assemblée annuelle de la BAD : Qui succédera à Akinwumi Adesina ?
La tension est palpable alors que l’Assemblée générale de la Banque africaine de développement (BAD) se réunit pour élire son nouveau président, succédant au Nigérian Akinwumi Adesina. Dans un contexte marqué par des enjeux économiques majeurs, le scrutin de ce jour pourrait redéfinir l’avenir financier du continent africain.
La campagne électorale s’est intensifiée depuis juillet 2024, avec cinq candidats déterminés à obtenir le soutien des 81 gouverneurs de la BAD. Abbas Mahamat Tolli, fort de son soutien régional, affrontera Amadou Hott du Sénégal, Samuel Maimbo de Zambie, Sidi Ould Tah de Mauritanie, et Bajabulile Swazi Tshabalala d’Afrique du Sud. Le scrutin à la double majorité promet d’être une épreuve complexe où chaque voix compte.
Un scrutin sous haute pression
La mécanique du vote à la double majorité
Le processus électoral de la BAD est unique avec son système à double majorité. Deux collèges votent : le premier, composé de 54 pays africains, et le second, regroupant 27 pays non africains actionnaires de la banque. Chaque vote est influencé par le poids économique du pays votant, le Nigeria et les États-Unis étant particulièrement influents avec respectivement 9,29 % et 6,06 % des voix. Pour l’emporter, un candidat doit obtenir 51 % des voix dans chacun des deux collèges.
Des candidats aux profils diversifiés
Les cinq candidats ont présenté leurs programmes lors d’un « grand oral » mémorable, le 28 mai 2025. Ce débat intense, conduit en anglais et en français, a permis aux gouverneurs d’évaluer les visions et capacités des prétendants.
Bajabulile Swazi Tshabalala : la cheffe de file sud-africaine
Seule femme en lice, Bajabulile Swazi Tshabalala mise sur son expérience solide au sein de la BAD et dans le secteur privé pour séduire les électeurs. Elle a été vice-présidente de la banque jusqu’en septembre 2024, introduisant des concepts financiers innovants.
Abbas Mahamat Tolli : l’espoir du Tchad
Abbas Mahamat Tolli, ancien gouverneur de la BEAC, dispose d’un soutien massif de la CEEAC. Son passage à la Banque des États de l’Afrique centrale témoigne de sa compétence en gestion monétaire et financière, ce qui constitue un atout de taille dans cette compétition.
Perspectives et enjeux
Un avenir incertain mais prometteur
Chaque candidat apporte une perspective unique sur l’intégration économique africaine et sur la manière de mobiliser les ressources pour soutenir le développement durable. Les retombées de cette élection dépasseront largement le cadre de la BAD, influençant potentiellement les dynamiques économiques du continent pour les années à venir.
L’importance d’une direction forte
Un leadership clair et visionnaire est crucial pour maximiser les opportunités économiques et répondre aux défis internes et externes que traverse l’Afrique, notamment dans les secteurs de l’industrialisation, des infrastructures et de la technologie. Les propositions novatrices et le réseau solide de chaque candidat seront des éléments décisifs pour l’Assemblée générale.
En conclusion : Vers de nouveaux horizons pour la BAD
L’élection de ce jour pourrait marquer un tournant dans l’histoire de la BAD et, par extension, dans le développement économique africain. Alors que les regards sont tournés vers l’assemblée à Abidjan, la question posée reste entière : qui saura insuffler une nouvelle dynamique à cette institution clé ? Les futurs développements donneront des indications précieuses sur la direction que prendra la BAD sous son nouveau président.