« aucun modèle de décentralisation n’est transposable en tant que tel », dixit Gerard Larcher, président du sénat français
Se prononçant sur l’amitié entre le Congo et la France, Gerard Larcher a souligné que « le chemin parcouru est à la hauteur de l’histoire » des deux pays. Il a également rendu hommage au président Denis Sassou-N’Guesso qui « n’a pas hésiter à bousculer les choses », a-t-il déclaré.
« En tant que sénateurs, vous représentez les entités territoriales… », a relevé le président du Sénat français qui a ajouté que la décentralisation a été maîtrisée en France par l’Etat et que la déconcentration et la décentralisation doivent cheminer ensemble.
Pour Gérard Larcher, « aucun modèle de décentralisation n’est transposable ». Les collectivités locales disposent des prérogatives propres, a-t-il expliqué. « C’est un cheminement qui exige du temps et passe par de nombreuses phases d’adaptation », a insisté le président du Sénat français devant les sénateurs congolais qui n’ont pas manqué de lui poser quelques préoccupations, axées pour plupart sur le statut des élus locaux en France.
Répondant aux Sénateurs congolais, Gerard Larcher a expliqué que le Sénat français tire sa légitimité des conseils territoriaux. « Tous les textes qui concernent les conseils territoriaux sont confiés en première lecture au Sénat », a-t-il notifié, tout en soutenant que la commune est le cœur de la décentralisation. « La décentralisation est comme la coopération, il faut la faire progressivement », a conclu le président du Sénat français.