avec l’électrification rurale, les femmes accouchent désormais dans de meilleures conditions

Le projet a été financé à travers un prêt de 444 038 euros et un don de 394 706 euros du Fonds africain de développement, le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement.

Mis en œuvre au Togo, depuis 2020, le Projet d’appui au volet social du programme Cizo (« allumer » en langue locale Mina) d’électrification rurale a permis d’électrifier plusieurs centres de santé et de doter les populations locales de chauffe-eaux et de pompes d’irrigation solaires.

Le projet a été financé à travers un prêt de 291,27 millions de francs CFA et un don de 258,91 millions FCFA, du Fonds africain de développement, le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement. L’Union européenne a apporté 6,55 milliards FCFA.

Le 27 mars dernier, l’équipe du projet et des responsables du Groupe de la Banque africaine de développement au Togo, conduits par le représentant pays, Wilfrid Abiola, se sont rendus dans les formations sanitaires d’Adjoguidi et de Sewové, dans la préfecture de Zio (au Sud du pays). Sur place, ils ont partagé la joie du personnel médical et des populations bénéficiaires.

Sourire aux lèvres, ceux-ci ont exprimé leur reconnaissance à la Banque africaine de développement et aux partenaires au développement engagés dans la construction des différentes infrastructures sociales. « Par le passé, nous attachions une torche au front pour assister les femmes qui devaient accoucher la nuit.

Aujourd’hui, c’est du passé, nous avons de l’électricité au centre de santé. Merci au projet ! », s’est réjoui Rachelle Etonam Ayegbe, accoucheuse à Sewoyé. Cette joie est également partagée dans les formations sanitaires des villages de Nyékonakpoé, Legbassito, Kodjoviacopé, Bè, ou Lilicopé. Toutes ces localités bénéficient désormais de chauffe-eau solaires.

« Je me demandais encore comment me procurer de l’eau chaude après l’accouchement. Et me voilà heureuse, lorsqu’on m’a annoncé qu’il y avait de l’eau chaude disponible, et que c’était gratuit. Je n’en revenais pas », confie Sema Behezi, patiente.