Axe Djoumane-Laï en Pleine Transformation : Avancées Cruciales Révélées par le Ministre des Infrastructures Aujourd’hui

Bitumage de l’Axe Djoumane-Laï : Le Chantier Sous Haute Surveillance Pour Pallier Aux Retards

Face à des retards significatifs dans le bitumage de l’axe stratégique Djoumane-Laï, le ministre des Infrastructures, Amir Idriss Kourda, a décidé de prendre le taureau par les cornes. Lors de son inspection le mardi 8 avril 2025, il a mis en lumière plusieurs dysfonctionnements significatifs, appelant à une mobilisation urgente pour rectifier le tir avant la saison des pluies, une période critique pour le réseau routier du pays.

La condition des infrastructures au Tchad demeure un enjeu de taille, affectant le développement socio-économique et les échanges interrégionaux. Le bitumage de l’axe Djoumane-Laï s’inscrit dans cette logique, revêtant une importance capitale pour le désenclavement et le développement du sud-ouest du pays. Selon un rapport récent, environ 60% des routes rurales au Tchad nécessitent des travaux de réhabilitation d’urgence, illustrant l’urgence de cette visite ministérielle.

Une Mobilisation Urgente pour Relancer Le Projet

La visite d’Amir Idriss Kourda sur le chantier a révélé un ensemble de préoccupations préoccupantes. Problèmes d’organisation et insuffisance d’équipements étaient palpables, avec un manque criant de matières premières essentielles, telles que le granulat ou le bitume, ralentissant drastiquement l’avancée des travaux. Le ministre n’a pas hésité à exprimer son mécontentement face à ces carences.

Des délais à respecter impérativement
Le ministre a exigé la mise en place rapide d’un calendrier de travail actualisé. Par ailleurs, il a insisté sur la nécessité de compléter 15 kilomètres de route bitumée avant l’arrivée des pluies, une échéance stratégique pour éviter de nouvelles dégradations. Il a également ordonné des actions concrètes telles que la constitution de stocks suffisants de gazole et l’installation de barrières de pluie pour maintenir l’activité malgré les intempéries.

Des Instructions Claires Pour Une Réforme En Profondeur

L’entreprise en charge du projet a reçu des instructions précises. Un délai de 21 jours a été accordé pour se conformer aux nouvelles directives, sous peine de sanctions sévères. Cette mesure a pour but d’accélérer les travaux et empêcher de nouveaux retards. Face à un ultimatum sans ambiguïté, l’entreprise se retrouve à la croisée des chemins, devant prouver sa capacité à répondre aux attentes du gouvernement.

Un contrat sous la menace de sanctions
Le non-respect des instructions ministérielles pourrait entraîner des sanctions allant de l’imposition de lourdes amendes à la rupture pure et simple du contrat. Cette pression est destinée à garantir une progression rapide et efficace du projet, dans un contexte où la patience du gouvernement et des usagers commence à s’étioler.

Le Bureau de Contrôle LABOGEC Épinglé

Le ministre n’a pas seulement blâmé l’entreprise exécutante. Le bureau de contrôle LABOGEC a également été sévèrement critiqué pour son manque d’efficacité. Des reproches ont été formulés quant à une gestion de suivi laxiste et l’incapacité à fournir des rapports de progression dans les délais impartis.

Une maîtrise du dossier mise en doute
LABOGEC a été exhorté à intensifier ses efforts pour garantir un suivi plus rigoureux et une meilleure communication avec les différentes parties prenantes. Cet échec de coordination a mis en exergue la nécessité d’un encadrement plus strict et d’une optimisation des ressources pour assurer la pleine exécution des tâches.

Perspectives et Développements Futurs

La visite ministérielle marque un tournant décisif pour le chantier de Djoumane-Laï. Les mesures draconiennes imposées visent à rétablir une dynamique positive et durable dans la construction et l’entretien des infrastructures au Tchad. Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour évaluer la réactivité des différents acteurs concernés.

Ouverture vers un futur prometteur
Si ces directives sont appliquées avec rigueur, le projet pourrait jouer un rôle clé dans le développement régional et économique du Tchad. Toutefois, un suivi permanent s’avère indispensable pour s’assurer que les progrès réalisés perdurent au-delà des échéances imminentes et inscrivent véritablement le pays dans une dynamique de développement infrastructurel soutenu.

Ce dossier devra être scruté avec attention dans les mois à venir, alors que le gouvernement continue d’affirmer sa détermination à transformer durablement le paysage routier du Tchad.