
Batha : Formation Cruciale pour les Cadres de l’Environnement sur la Gestion Axée sur les Résultats – Tout Ce Que Vous Devez Savoir Maintenant
Batha : Une Formation Cruciale pour Renforcer la Gestion Environnementale
Du 21 avril au 2 mai 2025, un atelier de formation essentiel s’est tenu dans la ville d’Ati, marquant un pas significatif vers l’amélioration de la gestion environnementale au Tchad. Portée par Sahara Conservation et le projet ALBIA, avec le soutien précieux de la Banque mondiale, cette initiative cible directement les cadres œuvrant dans les domaines de l’environnement et du développement durable. Dans un contexte où le changement climatique pose des défis de taille, cette formation s’inscrit comme une réponse urgente et nécessaire.
Renforcer les Capacités pour un Avenir Durable
L’atelier a pour ambition de renforcer les capacités des responsables impliqués dans la gestion environnementale et le développement durable. Sous la présidence du délégué général du gouvernement auprès de la province du Batha, le Général Ahmat Goukouni Mourali, la cérémonie d’ouverture a donné le ton à deux semaines intenses de formation. Les participants venus des provinces de Batha, Bahr El Gazel, Wadi Fira, Borkou, et Ennedi-Ouest, profiteront d’un accompagnement stratégique de premier ordre.
L’Impact Environnemental : Pourquoi Agir Maintenant ?
La formation vise à armer les participants de compétences cruciales pour l’implémentation efficace et durable des projets environnementaux. Notamment, une attention particulière est dédiée aux initiatives déployées dans la Réserve de faune de Ouadi-Rimé Ouadi Achim, un bastion de la biodiversité tchadienne. Dans un récent rapport de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le Tchad figure parmi les pays ayant un potentiel énorme mais sous-exploité en termes de biodiversité à préserver.
Objectifs Concrets et Pragmatismes
Une gestion axée sur les résultats demande une planification stratégique et une évaluation rigoureuse, comme l’a souligné Assanoussi Mahamat Abdelkerim, directeur adjoint du projet ALBIA/Sahara Conservation, dans son discours de bienvenue : « Cette formation n’est pas simplement un transfert de compétences techniques, mais un véritable investissement dans l’avenir écologique du Tchad. À travers la planification stratégique, le suivi rigoureux et une évaluation orientée vers des résultats concrets, nous posons les bases d’une gestion durable de nos ressources naturelles».
Exchange et Partage de Bonnes Pratiques : Un Impératif
Les participants ont été encouragés non seulement à profiter de la formation, mais aussi à partager leurs expériences propres avec leurs collègues. Selon un rapport de la Banque mondiale, le partage des meilleures pratiques peut accélérer considérablement l’atteinte des objectifs environnementaux nationaux.
Un Engouement Notable pour la Formation
Le Général Ahmat Goukouni Mourali a lui-même salué cette initiative, soulignant l’importance de la formation des cadres pour atteindre les objectifs nationaux en matière de développement durable. « La gestion durable des aires protégées est un pilier de notre politique environnementale. Nous avons besoin de cadres compétents et engagés pour transformer les projets en résultats visibles et durables », a-t-il déclaré, rappelant que des cadres bien formés sont la clé du succès pour des initiatives environnementales pérennes.
Conclusion : Vers de Nouvelles Perspectives
En conclusion, cet atelier de formation à Ati pourrait marquer un tournant significatif dans la gestion environnementale au Tchad. La capacitation des cadres et le partage de compétences sont essentiels pour la mise en œuvre de projets durables et efficaces. Alors que les participants entament ces deux semaines de formation intensive, les perspectives d’un avenir plus vert pour le Tchad se dessinent. L’espoir est que cette initiative inspire d’autres actions similaires à travers le pays, établissant un modèle de gestion environnementale axée sur les résultats. L’impact à long terme dépendra en grande partie de la capacité des acteurs locaux à s’approprier et mettre en pratique les connaissances acquises.
La prochaine étape pourrait inclure l’intégration de technologies numériques dans les pratiques de gestion, permettant un suivi encore plus précis et réactif. Les yeux de la communauté internationale sont tournés vers le Tchad et ses efforts pour un développement durable intégré. En attendant, la gestion des ressources naturelles se renforce grâce à ces initiatives, posant les fondements d’un avenir prometteur pour les générations futures.
Mahamat Djibrine Issa, correspondant à Ati