Bilan et perspectives du programme d’appui aux districts sanitaires

Maximiser l’Impact des Districts Sanitaires : Un Atelier de Réflexion et d’Échanges

Quand il s’agit de la santé publique, chaque voix compte, et chaque action peut transformer des vies. L’importance de l’engagement collectif dans le domaine de la santé n’a jamais été aussi cruciale, surtout dans des régions comme le Tchad où les défis sanitaires sont permanents. À cet égard, un événement marquant a récemment eu lieu : un atelier réunissant des acteurs clés des provinces du Moyen Chari et de Batha, supervisé par le Dr Gbangou Jean Bernard, coordonnateur du Programme d’Appui aux Districts Sanitaires (PADS). Ce moment de partage et de réflexion visait à donner un nouvel élan à ce programme essentiel, et à encourager des échanges constructifs autour des défis et des opportunités qui s’offrent à la santé publique dans la région.

L’Atelier : Une Opportunité de Réflexion et d’Amélioration

Dès l’ouverture de l’atelier, Dr Gbangou a su captiver l’audience en exprimant une vision optimiste pour l’avenir du programme. Il a invité chaque participant à exploiter cet espace pour échanger idées, expériences et solutions. Les mots de bienvenue du Dr Gbangou résonnent comme un appel à l’action pour tous les acteurs présents : "Chaque pas que nous faisons ensemble peut générer un impact considérable sur la communauté."

La Nécessité d’Évaluer et de Redéfinir

Au cours de cet atelier, Djo Narmbaye, coordonnateur de portefeuille des services sociaux de base au bureau de la coopération suisse au Tchad, a souligné l’importance d’évaluer les actions passées. Sur cette base, il a plaidé pour la redéfinition des objectifs concernant les phases futures du programme. Il a mis en avant plusieurs défis cruciaux à prendre en compte :

  1. Gestion des ressources humaines : Un système de santé efficace dépend avant tout de la qualité et du nombre de professionnels qualifiés. La formation continue et le bien-être des agents de santé doivent être une priorité.

  2. Renforcement des plateaux techniques des formations sanitaires : Les infrastructures et les équipements doivent être adéquats pour assurer des soins de qualité à la population.

  3. Lutte contre les faux médicaments : Ce fléau met en péril la santé des patients et nécessite une vigilance accrue ainsi que des actions législatives plus strictes.

Objectifs Fondamentaux du Programme

Le secrétaire général, Dabsou Guidaoussou, a rappelé que le PADS a été établi dans le but essentiel de renforcer les éléments constitutifs du système de santé, en accord avec les recommandations édictées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce programme ne se limite pas à une simple mise en œuvre de solutions, mais nécessite également une recherche opérationnelle pour partager les retours d’expérience au niveau central. Cette approche permet non seulement de capitaliser sur les réussites, mais aussi de faire un bilan des échecs afin d’ajuster les stratégies en conséquence.

Priorisation des Axes Stratégiques

Les discussions ont mis en lumière la nécessité de se concentrer sur des axes priorisés, tels que les soins primaires. Les participants ont reconnu l’importance d’une collaboration intersectorielle afin d’atteindre les résultats escomptés. Dans un contexte où les ressources sont limitées, il est capital d’orienter les efforts là où ils seront les plus efficaces.

Planification et Perspectives d’Avenir

Dabsou Guidaoussou a expliqué que cette rencontre était aussi une occasion de dresser un bilan des activités réalisées durant l’année écoulée et de redéfinir le plan d’intervention pour l’année à venir. Cette mise à jour stratégique nécessitera l’implication de la coopération suisse, garantissant ainsi la validation des actions à entreprendre.

Avec l’échéance de 2027 qui se profile, l’importance de préserver les acquis réalisés ne peut être sous-estimée. Dabsou a insisté sur le fait que le PADS doit s’inscrire dans les axes prioritaires fixés par le chef de l’État, Mahamat Idriss Déby Itno. Cela implique une responsabilité partagée par tous les acteurs du secteur de la santé pour veiller à ce que les programmes de santé bénéficient des financements et du soutien nécessaires.

Encouragement à l’Engagement Collectif

Les participants ont été encouragés à s’engager dans des discussions ouvertes et constructives, visant à planifier des activités pratiques et pérennes. Le secrétaire général a mis l’accent sur l’importance de mettre en œuvre efficacement les actions planifiées afin de maximiser les résultats attendus d’ici 2025. Ce message a résonné profondément dans la salle, rappelant à tous que l’avenir de la santé publique dans les provinces du Moyen Chari et de Batha dépendra de leur engagement collectif et de leur volonté d’agir.

Conclusion : Libérer le Potentiel Collectif pour la Santé

Cet atelier a été une manière inspirante de rassembler des leaders, des praticiens et des partenaires autour d’objectifs communs. Il a mis en lumière que la santé publique est une entreprise collective nécessitant l’engagement de plusieurs acteurs. Ensemble, en évaluant nos performances passées et en alignant nos efforts sur des axes stratégiques, nous pouvons faire une différence significative.

C’est désormais à chaque participant d’agir, d’échanger, et de revenir avec des idées novatrices pour la santé de demain. La route à parcourir est remplie de défis, mais c’est aussi une occasion unique d’affirmer notre engagement envers un avenir où chacun a accès à des soins de qualité. La clé de cette transformation est entre nos mains, et le moment d’agir est maintenant.