Centrale thermique de Denali : Le ministre Passalé Kanabé exige l’accélération des travaux

La centrale thermique de Denali : une nouvelle ère énergétique pour le Tchad

Introduction : Un enjeu d’énergie critique

Imaginez un pays où les coupures d’électricité sont monnaie courante, où les entreprises peinent à démarrer et où les foyers restent dans l’obscurité pendant des heures. C’est le quotidien de nombreux Tchadiens, un défi que le gouvernement s’efforce de surmonter avec la construction de la centrale thermique de Denali. Le ministre tchadien de l’Eau et de l’Énergie, Passalé Kanabé Marcelin, à la tête de cette initiative, a récemment exprimé son mécontentement quant aux retards accumulés dans la réalisation de ce projet crucial, lors d’une visite de chantier le 4 janvier 2024. Cette situation met en lumière non seulement l’importance de la centrale pour l’avenir énergétique du Tchad, mais aussi l’urgence de prendre des mesures immédiates pour assurer son bon déroulement.

Les défis de la construction : Le point de vue du gouvernement

Une insatisfaction palpable

Lors de sa visite à Djarmaya, où la centrale est actuellement en construction, le ministre Kanabé, accompagné du directeur général de la Société Nationale d’Électricité (SNE), Saleh Ben Haliki, a fait part de son inquiétude face à l’avancement des travaux. Depuis le lancement du projet en 2020, les retards se sont multipliés, suscitant des interrogations quant à la capacité de l’entreprise Denali, responsable de la construction, à respecter les délais impartis. La pression monte, et le gouvernement tchadien est ferme : des changements doivent impérativement être apportés.

Réactions en réponse aux inquiétudes

Pour remédier à cette situation préoccupante, le ministre a relayé les consignes strictes du président Mahamat Idriss Déby Itno. Il a exigé que l’entreprise Denali quadruple l’effectif de ses techniciens dès la semaine prochaine. Cet ultimatum n’est pas simplement une mesure administrative, mais une nécessité tangible pour accélérer le rythme des travaux et éventuellement respecter les échéances prévues. Le message est clair : le Tchad ne peut plus se permettre d’attendre.

L’importance d’une mobilisation accrue

Le projet de la centrale de Denali, avec sa capacité de 32 MW, représente un tournant stratégique pour le Tchad. En effet, l’absence d’électricité a un impact direct sur la vie quotidienne, les entreprises et, par extension, sur l’économie globale du pays. Le gouvernement doit donc redoubler d’efforts pour garantir que les travaux avancent rapidement, tout en s’assurant que chaque étape soit surveillée de près.

Impact de la centrale thermique : Au-delà de l’énergie

Un projet stratégique en retard

L’initiative de construction de la centrale thermique de Denali ne se limite pas simplement à augmenter la capacité de production d’électricité. Elle doit également répondre à des besoins fondamentaux de la population. Face à une pénurie chronique d’électricité, surtout durant la saison sèche, la mise en service de cette centrale s’avère cruciale pour améliorer la qualité de vie des Tchadiens.

Les enjeux indéniables d’une énergie fiable

La mise en service de la centrale thermique de Denali revêt une importance capitale pour plusieurs raisons :

  1. Renforcement de la capacité de production d’électricité : Le Tchad fait face depuis des années à des pénuries d’électricité qui entravent son développement. La centrale de Denali devrait permettre de répondre à la demande croissante en énergie.

  2. Amélioration de la desserte en électricité : La création de cette centrale va faciliter l’extension du réseau électrique dans tout le pays, tant en milieu rural qu’urbain. L’accès à une alimentation durable améliore non seulement la vie quotidienne, mais dynamise aussi les activités économiques.

  3. Stimulation de l’activité économique : Un approvisionnement régulier en électricité est un moteur essentiel du développement entrepreneurial. Il permet non seulement la création de nouvelles entreprises, mais aide également celles déjà existantes à croître et à créer des emplois.

Suivi et transparence : La responsabilité gouvernementale

Une approche proactive

Avec l’urgence de la situation, Passalé Kanabé a pris des mesures supplémentaires pour garantir que les délais soient respectés. Il a annoncé qu’un nouveau calendrier de travaux sera soumis par l’entreprise Denali dès lundi prochain. Cette décision vise à établir une feuille de route claire pour les étapes à venir et à assurer la transparence des opérations.

Contrôle permanent et responsabilité

En tant que ministre, Kanabé a engagé à suivre personnellement l’avancement des travaux, signalant ainsi que le gouvernement s’engage activement à surveiller chaque étape du processus. Cette transparence n’est pas seulement une bonne pratique, mais une nécessité pour maintenir la confiance des citoyens et des investisseurs dans un projet aussi significatif.

Conclusion : L’avenir énergétique du Tchad entre nos mains

La réalisation de la centrale thermique de Denali est un enjeu d’une importance capitale pour le Tchad. Elle ne représente pas seulement une solution aux problèmes d’approvisionnement en électricité, mais également un tremplin pour le développement économique et social du pays. L’insatisfaction récemment exprimée par le ministre Kanabé et les mesures strictes imposées sont des signaux positifs quant à la volonté du gouvernement d’atteindre cet objectif.

Il est crucial que chaque acteur impliqué — du gouvernement aux entreprises, ainsi que la société civile — s’engage à faire de ce projet une réussite. La mise en service rapide de la centrale pourrait bien ouvrir la voie vers un avenir où chaque Tchadien aurait accès à l’électricité, propulsant ainsi le pays vers une nouvelle ère de développement. La route est encore longue, mais avec des mesures adéquates et un suivi rigoureux, le rêve d’une énergie fiable et accessible pour tous pourrait bientôt devenir une réalité.

Il est temps d’agir, de redoubler d’efforts et de transformer cet enjeu énergétique en une opportunité pour l’avenir du Tchad.