-Chad La FOJEPAD Commémore la Libération de la Bande d’Aozouin au Tchad
« La libération de la Bande d’Aozou est un acte patriote héroïque et nationaliste », a déclaré Hamit Nassour Adam, président de la FOJEPAD. Balamsouma Tchango Roi, huissier-commissaire de justice, a interpellé la jeunesse tchadienne pour qu’elle prenne conscience de l’importance de l’unité, de la paix et du vivre-ensemble entre les Tchadiens.
Hamid Youssouf Souleyman, acteur de la société civile, s’est interrogé sur l’unité et le patriotisme de la jeunesse tchadienne. Il a noté que la jeunesse n’est pas unie et manque de patriotisme.
Ousman Thiam Kassim, dernier intervenant, a estimé que la jeunesse tchadienne pourrait s’unir si elle était capable de dialoguer et de mettre de côté les égos, la haine et les intérêts mesquins. Il pense que la jeunesse doit assumer ses responsabilités pour contribuer au développement d’un Tchad où la division, la haine et l’intérêt personnel seront bannis.
Le président de la FOJEPAD a plaidé pour que cette date importante soit immortalisée. Il a invité les hautes autorités à prendre des actions concrètes, telles que l’inscription de la date du 3 février comme une date importante à célébrer et à enseigner dans les établissements d’éducation nationale, et à décorer à titre honorifique tous les acteurs qui ont contribué à la libération de la Bande d’Aozou.
La guerre de la Bande d’Aozou a opposé le Tchad au temps de Habré à la Libye de Gadafi. Elle a commencé suite à un accord de 1935 entre la France et l’Italie qui a cédé la Bande d’Aozou à la Libye. Un conflit sanglant a éclaté en 1983 entre le Tchad et la Libye, et le 3 février 1994, la Cour internationale de la justice (CIJ) a rendu son verdict redonnant la bande d’Aozou à la République du Tchad.
La FOJEPAD célèbre la deuxième édition de cette commémoration.