Championnat national de football : les tenanciers des parkings se frottent les mains
La deuxième édition du championnat national de football est lancée depuis le 12 juillet 2023. À cette occasion, des jeunes ont eu la brillante idée d’entreprendre en créant des parkings dans les stades où se déroulent les matches afin de sécuriser les engins des spectateurs.
Créer un parking est une activité qui emballe beaucoup de jeunes ce dernier temps à N’Djamena. Et ils ne ratent pas une seule occasion pour réaliser ce désir. C’est ainsi que la 2e édition du championnat national de football lancé depuis le 12 juillet 2023, est saisie comme une belle opportunité. Avec l’engouement des supporters, les tenanciers des parkings aux abords des stades se frottent les mains.
Dimanche, un jeune titulaire d’une licence en Communication, détenteur d’un parking au stade de Paris-Congo raconte comment il a créé son parking. « Avant je travaillais avec mon grand qui a un parking et j’ai vu que c’est rentable, avec le temps j’ai créé moi-même mon parking ».
À peine un quart d’heure après le coup d’envoi d’un match, son parking est plein à craquer. Il est contraint de repousser certains clients. « Les tarifs varient selon les matches. Les jours des rencontres chocs, le prix est fixé à 250F, voire 500F et les jours simple le prix est entre 150 et 200 F », explique-t-il.
Selon lui, la recette journalière peut aller jusqu’à 25.000F quand, c’est un match d’envergure. « Si c’est un bon match où on se retrouve avec une centaine de motos, on touche les 25.000 F et quand ce n’est pas un bon match où les gens viennent moyennement on se retrouve avec 40 voire 50 motos ».
Étant donné qu’il est le fils du gardien du stade de Paris-Congo, l’espace qui lui sert de parking, il l’occupe gratuitement.
« C’est bien réfléchi de la part de ces jeunes de créer un parking pour sécuriser nos engins. Le prix ce n’est pas le plus important. L’essentiel est qu’on retrouve nos motos à la fin du match », se contente de dire Arnaud, un supporter habitué des stades.