Cherté de vie : le prix de l’huile connait une hausse vertigineuse
L’huile d’arachide est la plus utilisée dans les ménages tchadiens en général et à N’Djamena en particulier. Cette denrée, malheureusement, n’échappe pas à la cherté de vie que connaît la capitale tchadienne.
Un tour fait au marché de Dembé permet de se rendre à l’évidence de l’augmentation vertigineuse du prix de l’huile d’arachide. Vendu à 1000FCFA il n’y a pas longtemps, le litre est vendu actuellement à 1500f, voire plus. Ce qui n’est pas à la bourse de la petite ménagère.
D’après quelques commerçants interrogés, cette cherté est due au manque en quantité d’arachides et certaines difficultés liées à l’importation de l’huile en provenance de certaines régions du Tchad.
Situation que décrie des ménagères. “Le prix d’un litre était à entre 1000 et 1250 mais maintenant on se retrouve à 1500 et plus. On est obligé de réduire drastiquement la quantité d’huile dans nos préparations. Ce n’est pas facile pour nous qui sommes habitués à manger avec beaucoup d’huile. Il faut que l’Etat nous trouve une solution” , appelle madame Mabrey Padeu Rose.
Pour le coordonnateur de l’Association pour la défense des droits des consommateurs (ADC), Yaya Sidjim, la cherté de vie s’est globalisée. “Ce n’est pas seulement l’huile mais la cherté ne cesse d’augmenter d’ampleur et l’huile ne fait que suivre la spéculation des autres aliments. L’association ne cesse de faire de campagne pour que la situation s’améliore”.
Pour mettre fin à ce calvaire des ménages, l’Etat doit jouer son rôle de régulateur afin de juguler cette situation de cherté de vie qui va plutôt crescendo.
KHADIDJA KOUBRA MOUSSA NGUISSI, stagiaire