
Concours National de Plaidoirie sur les Violences Faites aux Femmes : L’UJAT Incarne le Changement Aujourd’hui
Concours de Plaidoirie au Tchad : L’UJAT Intensifie la Lutte Contre les Violences Faites aux Femmes
Des mots pour changer la donne
Ce mercredi 19 mars 2025, l’Union des Jeunes Avocats du Tchad (UJAT) a pris une initiative ambitieuse en annonçant le lancement officiel d’un concours national de plaidoirie contre les violences faites aux femmes. Prévu pour se tenir le 26 avril 2025, cet événement vise à utiliser la puissance du verbe pour sensibiliser et combattre un fléau persistant. En sachant que selon un rapport de l’ONU en 2023, 43 % des femmes tchadiennes ont déjà été victimes de violence physique ou sexuelle, l’urgence d’une telle mobilisation devient évidente.
L’UJAT : Un acteur engagé pour la cause
La genèse d’un projet crucial
L’Union des Jeunes Avocats du Tchad, forte de son engagement social, a toujours été à la pointe des luttes sociales et juridiques au Tchad. Cette fois, leur démarche s’articule autour d’une cause qui requiert une attention particulière et immédiate : la violence faite aux femmes. Le concours de plaidoirie proposé par l’UJAT n’est pas qu’une simple compétition intellectuelle ; il se veut un catalyseur pour un changement de mentalité à l’échelle nationale.
Un concours qui unit et sensibilise
Ce concours se distingue par plusieurs objectifs clés : sensibiliser les jeunes générations, mettre à profit l’éloquence des participants pour lever le voile sur les préjudices subis par les femmes et proposer des solutions concrètes. En réunissant étudiants, avocats et professionnels du droit, l’événement ambitionne de créer une plateforme de dialogue où la voix des victimes est au centre des préoccupations.
Importance du thème : "Des mots pour bannir les maux"
Pourquoi ce thème résonne-t-il fortement aujourd’hui ?
Choisir "Des mots pour bannir les maux" comme thème principal n’est pas anodin. Les mots sont puissants : ils peuvent inspirer, provoquer, mais surtout ils peuvent catalyser un mouvement vers un avenir sans violence. Ce thème incite à la réflexion sur le poids des mots pour dénoncer, éduquer et légiférer.
Les statistiques qui interpellent
Selon une enquête menée par l’Institut National de la Statistique, de l’Économie et de la Démographie (INSED) en 2024, près de 60 % des cas de violence conjugale restent impunis au Tchad, un chiffre alarmant qui appelle à l’action. Les participants au concours utiliseront ces statistiques pour souligner l’ampleur du problème et la nécessité de renforcer la législation existante.
Un concours, plusieurs enjeux
Un appel à l’action pour les jeunes avocats
Pour les jeunes avocats du Tchad, ce concours représente une opportunité unique de prendre position sur une question pressante. En s’impliquant activement, ces futurs leaders juridiques peuvent initier des changements concrets dans la société, notamment en plaidant pour des réformes légales plus strictes contre les agresseurs.
Implications au niveau régional
Ce concours national de plaidoirie a également des répercussions au-delà des frontières du Tchad. L’initiative pourrait inspirer d’autres pays de la région à adopter des mesures similaires, créant ainsi un effet domino bénéfique. La région d’Afrique centrale, souvent pointée du doigt pour ses manquements en matière de droits de l’homme, trouverait ici une occasion de redorer son image et de s’engager réellement pour le respect des droits des femmes.
Prochaines étapes et attentes pour l’avenir
Des perspectives prometteuses pour 2025 et au-delà
En vue du concours prévu pour avril, l’UJAT s’attend à une large participation et espère que l’événement sera un succès retentissant qui marquera l’agenda social et politique du pays pour les années à venir. Au-delà de cette compétition, l’organisation espère voir naître un mouvement plus large qui mobilise les citoyens, les législateurs et la société civile autour de la problématique des violences faites aux femmes.
Une ouverture pour un dialogue continu
Enfin, l’UJAT envisage la création d’un forum permanent de discussion qui permettra de suivre les progrès réalisés dans ce domaine après le concours. Une telle initiative garantirait que le dialogue amorcé ne s’éteigne pas mais continue d’alimenter des actions concrètes et durables.
Conclusion : Redéfinir la lutte aux violences par l’éloquence
Le concours de plaidoirie lancé par l’UJAT contre les violences faites aux femmes se révèle être bien plus qu’un simple événement ; il est un cri de ralliement, une invitation à changer et à faire changer. Alors que des milliers de voix se préparent à résonner pour cette cause, le message est clair : le silence n’est plus une option, il est temps de transformer les mots en actes pour bannir définitivement ce fléau.
En scrutant l’horizon, on ne peut que se réjouir des potentiels impacts positifs que cette initiative pourrait avoir, tant au Tchad qu’à l’échelle régionale. Il est temps que les plaidoiries des jeunes avocats ne soient pas seulement des discours bien articulés, mais des instruments de changement réel et de justice sociale.