
Concours National de Plaidoiries 2023 : Tout ce que vous devez absolument savoir pour briller !
L’UJAT lance un concours national de plaidoiries : Une réponse nécessaire aux violences faites aux femmes
L’annonce d’un concours national de plaidoiries par l’Union des Jeunes Avocats du Tchad (UJAT) est une initiative audacieuse qui vient à un moment critique. Prévu pour le 26 avril 2025, ce concours vise à aborder un sujet délicat mais crucial : les violences faites aux femmes. En pleine augmentation des cas de violences basées sur le genre, cet événement ambitionne de mobiliser les jeunes avocats autour d’une cause sociale pressante.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon les dernières études, près de 45% des femmes tchadiennes ont été victimes de violences au cours de leur vie. Ces statistiques alarmantes sont le reflet d’un problème structurel qui nécessite des interventions concrètes. L’événement s’inscrit dans un cadre plus large de sensibilisation et d’éducation, en lien avec l’ordonnance N°003/PR/2025 qui vise à prévenir et punir ces violences.
L’UJAT s’engage : Un concours pour la sensibilisation
Un thème fédérateur et percutant
Le concours de plaidoiries ne se limite pas à une simple compétition : son thème, « Des mots pour bannir les maux consécutifs aux violences faites aux femmes », est un appel à l’action. Comme l’a souligné Frédéric Nanadingue, président de l’UJAT, lors du point de presse du 19 mars 2025 à Amandine Drive, la montée des violences basées sur le genre est préoccupante. Malgré les engagements de l’État et de divers acteurs, la situation demeure alarmante.
Un cadre d’éducation et de sensibilisation
Ce concours a pour but de former des ambassadeurs de la lutte contre les violences faites aux femmes. À travers cette initiative, l’UJAT entend sensibiliser la population, en particulier les jeunes, aux réalités de la violence basée sur le genre et aux mécanismes de prévention. La compréhension des lois existantes, comme l’ordonnance N°003/PR/2025, est essentielle pour renforcer la lutte et inciter au changement.
Modalités de participation : Qui peut s’inscrire ?
Conditions d’éligibilité
Les jeunes avocats souhaitant participer à ce concours doivent envoyer une demande officielle au président de l’UJAT. Les candidats devront également joindre une copie de leur carte nationale d’identité ainsi qu’un diplôme ou une carte d’étudiant. La date limite pour la soumission des candidatures est fixée au 31 mars 2025. C’est une occasion en or pour les jeunes avocats de se distinguer tout en soutenant une cause majeure.
Le procès fictif : un exercice pratique
La phase finale du concours comprendra un procès fictif ayant pour thème provocateur : « Une femme infâme mérite-t-elle des bastonnades ? ». Cette question soulève des débats éthiques et juridiques profonds, et invite les participants à défendre leurs arguments devant un jury. Une telle approche met non seulement en lumière la créativité des jeunes avocats, mais leur permet également d’explorer des problématiques pertinentes dans le contexte tchadien.
Les enjeux du concours : Au-delà de la performance
Promouvoir la justice et la paix
Au-delà de l’aspect compétitif, ce concours de plaidoiries représente un véritable tremplin pour promouvoir la justice sociale au Tchad. L’engagement des jeunes avocats à s’opposer aux violences faites aux femmes est fondamental. Loin de se limiter à un cadre juridique, cette initiative vise à ancrer des notions de justice et de paix dans la société tchadienne.
Répercussions régionales
Les répercussions de telles initiatives ne se limitent pas au Tchad. En sensibilisant les avocats et en leur fournissant les outils nécessaires pour traiter des cas de violence basée sur le genre, l’UJAT crée un modèle susceptible d’être reproduit dans d’autres pays de la sous-région. Cela pourrait encourager une action collective contre ce fléau, suscitant des réformes et des changements durables.
Conclusion : Vers un avenir sans violence
En résumé, le concours de plaidoiries organisé par l’UJAT constitue un pas significatif vers une prise de conscience collective sur la violence à l’égard des femmes au Tchad. En rassemblant les jeunes avocats autour de cette thématique cruciale, l’UJAT ne se contente pas d’animer le paysage juridique mais engage également un dialogue social nécessaire.
Cette initiative apporte un vent d’espoir et laisse entrevoir l’émergence d’une nouvelle génération de juristes sensibles aux questions de genre. Alors que le concours se rapproche, les yeux sont rivés sur les développements futurs qui pourraient renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes et plonger le Tchad dans une ère de justice et d’égalité.