conflit de la chefferie de Guelo, les ressortissants tiennent pour responsable le PM
A cette occasion, il est question d’informer le président de Transition et son gouvernement, les conseillers nationaux de transition, l’opinion nationale et internationale, que les habitants de la sous-préfecture de Guelo ont déjà intronisé leur chef de groupement, en la personne de sa majesté Hingonbe Pahchi Labaya le 11 mars 2023, conformément aux rites consacrés.
Par conséquent, les ressortissants de Guelo demandent l’annulation d’intronisation du nouveau chef Abdraman Drapeau.
Les ressortissants de Guelo, après l’intronisation de leur chef traditionnel le 11 mars, ont constaté avec regret, que dans la nuit du 12 au 13 mars 2023, un groupuscule d’individus venant de Léré, dans le département de Lac-Léré, hors de la circonscription territoriale du département d’El-Ouaya dont Guelo fait partie, ont orchestré nuitamment une forfaiture qu’ils ont appelé installation d’un certain Abdraman Drapeau Payanfou, pourtant rejeté en bloc par la population.
Pour les ressortissants de Guelo, cette installation du nouveau chef traditionnel, en complicité avec le sous-préfet de Guélo, Rawe Garandi et le préfet de Lagon, Youssouf Dackou Yenemi, a suscité la réaction vive de la population qui avait procédé à l’interpellation de quelques auteurs et co-auteurs de cet acte notamment, l’ancien chef de terre de Guelo nommé Teguelet, l’ancien chef de l’habitat Pagou-Euh.
Une installation qui a causé cinq morts, des blessés et vingt-deux personnes arrêtées et déposées à la maison d’arrêt de Pala dont fait partie le chef coutumièrement intronisé, en la personne de Hingonbe Pahchi Labaya, le maire de la commune, le chef de terre et le chef de l’habitat expliquent-ils.
Pour eux, à l’heure actuelle, la situation de Guelo est précaire par le fait que l’un des puits d’eau buvable est empoisonné par l’une des femmes du défunt chef prise en flagrant délit.
« Pendant que les personnes détenues croupissent en prison, les ressortissants de la sous-préfecture de Guelo résidant à Ndjamena sont menacés d’arrestation et plus singulièrement Me Ignavourbe Pazimi Emmanuel qui a été convoqué par la coordination de la police judiciaire de Ndjamena, le 18 avril dernier », affirment les ressortissants.
« De ce qui précède, nous ressortissants de Guelo à N’Djamena tenons pour responsable le Premier ministre de transition, Saleh Kebzabo, chef du gouvernement et le préfet de Lagon Youssouf Dackou Yenemi, pour tout ce qui s’est passé et qui adviendra dans la sous-préfecture de Guelo », déclare le rapporteur général Djondené Pawi.