Conversation entre le Premier ministre Me. Apollinaire et le ministre Abakar Rozzi au Burkina Faso

En marge de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPAC0), le ministre tchadien des Affaires culturelles, du Patrimoine historique, du Tourisme et de l’Artisanat, Abakar Rozzi Teguil, a rendu une visite de courtoisie au Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela.

Il y est allé apporter « les salutations chaleureuses » du Premier ministre du Tchad, Saleh Kebzabo, à son homologue burkinabè.

Cette rencontre a également été le prétexte pour les deux personnalités, de passer en revue, la coopération bilatérale entre les deux pays, notamment les questions liées à la lutte contre le terrorisme.

Selon le ministre Abakar Rozzi Teguil, le Tchad apporte son soutien au Burkina Faso, qui vit des moments difficiles.

« Nous apportons notre soutien total au pays frère qui est le Burkina Faso. Comme tous les autres pays qui connaissent des difficultés, le Burkina Faso est debout. Nous sommes toujours aux côtés du Burkina Faso et nous le resterons », a-t-il affirmé.

Il a également souhaité un approfondissement de la coopération entre les deux pays dans plusieurs domaines dont l’artisanat, le tourisme, la culture.

Par ailleurs, le ministre Abakar Rozzi Teguil, a plaidé auprès du Premier ministre, pour le choix du Tchad comme pays invité d’honneur de la 29e édition du FESPACO. Le Chef du Gouvernement a dit prendre acte de cette doléance.

En retour, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela a souhaité voir le Tchad intégrer le processus de la fédération déjà amorcée par le Burkina Faso, le Mali, etc.

« Le Tchad est plus proche culturellement. Nous avons des similitudes sur le plan culturel. Avec la Mali et la Guinée, nous sommes dans un processus de fédération. Pourquoi, le Tchad ne nous rejoindrait pas dans cette dynamique ? Si le Tchad, avec la puissance et l’expérience de son armée intègre cette fédération, nous serons une force », a-t-il soutenu.

A l’entendre, le Burkina Faso reste plus que jamais déterminé à aller vers la fédération.