Crise au Soudan : les États-Unis annoncent des sanctions à l’encontre de certaines personnalités
L’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, et le Haut-commissaire des Nations unies aux réfugiés, Phillipo Grandi, ont animé une conférence de presse conjointe, dans la soirée du 7 septembre, à l’ambassade des États-Unis au Tchad, après leur visite à l’Est, dans le camp des réfugiés soudanais.
Occasion pour l’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, et le Haut-commissaire des Nations-Unies aux réfugiés, Phillipo Grandi, de rappeler les difficiles conditions de vie des réfugiés à l’Est du Tchad. Des refugiés qui ont fui les atrocités, depuis le 15 avril 2023, date du début des affrontements à Khartoum. Linda Thomas-Greenfield, a profité de l’occasion pour réitérer l’octroi d’une aide humanitaire de près de 163 millions de dollars pour le Soudan et ses pays voisins.
Cette assistance, relève Linda Thomas-Greenfield, vise à couvrir les besoins des réfugiés, des personnes déplacées à l’intérieur du pays et des personnes touchées par les conflits dans la région. “De nombreux Soudanais ont vécu des atrocités durant leur fuite pour chercher refuge que ce soit au Tchad comme dans les autres pays et ont plus que jamais besoin d’aide humanitaire d’urgence”, a indiqué Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice des États-Unis aux Nations Unies.
Elle a aussi annoncé l’interdiction de voyage émise par les États-Unis à l’encontre des personnes connues, à l’origine du conflit au Soudan ayant occasionné le déplacement de plus 400 000 réfugiés au Tchad et des millions d’autres dans les pays voisins et des déplacés internes au Soudan.
Il faut rappeler que depuis la crise au Soudan, les États-Unis restent le plus grand donateur d’aide d’urgence au Soudan. Plus de 24,7 millions de personnes au Soudan ont besoin d’une assistance humanitaire, dont 3,6 millions de personnes nouvellement déplacées à l’intérieur du pays.