Dans la région de Mayo Kebbi Ouest, l’AFPAT forme les femmes peules aux instruments juridiques.

L’Association des Femmes Peules et Peuples Autochtones du Tchad (AFPAT) a organisé des formations au profit des autorités administratives, traditionnelles, locales et religieuses dans la province du MKO.

Les échanges ont porté sur les instruments juridiques qui régissent le Tchad sur les droits de la femme et des filles.

Selon la cheffe de mission formation et sensibilisation sur les instruments juridiques de protection de ladite association, Didja Tchari Djibrilla, l’appui de l’expertise France vise à faire la promotion du genre. Ce projet va contribuer à l’égalité de sexe et le maintien des jeunes filles peuhles à l’école.

Pour elle, l’importance de cette descente sur le terrain est de contribuer à l’amélioration de la situation économique et juridique des femmes et des filles en milieu rural. Mais également, faire la promotion de l’entreprenariat féminin durable et la vulgarisation des instruments juridiques de protection de la femme.

A travers les différentes formations organisées, les femmes peuhles ont bénéficié des connaissances sur leurs droits, la défense des droits de leurs groupements et de leurs membres. Les femmes ont également reçu des boites à images pour la suite de leurs sensibilisations en milieu rural.

Dans la province du MKO, l’Association des Femmes Peules et Peuples Autochtones du Tchad (AFPAT) a eu à former une soixantaine des femmes à Bongor, Pala et à Moundou. Cette sensibilisation est rendue possible dans le projet de l’expertise France, sur la femme citoyenne d’aujourd’hui et de demain.