des contacts pour dénoncer les tracasseries sur les corridors de transport

La traversée du corridor Douala-Ndjamena, long de 1844 km, est un véritable parcours du combattant pour les transporteurs.

Face à cette situation, le délégué général à la Sûreté nationale du Cameroun, patron de la Police camerounaise, Martin Mbarga Nguelé a récemment adressé une correspondance à l’ambassadeur de la République du Tchad au Cameroun.

Cette correspondance est en rapport avec des dénonciations des actes de tracasseries le long des corridors de transport. Ainsi, faisant suite à un entretien en date du 21 mars 2024, le patron de la Police camerounaise, en plus du numéro d’utilité publique « 1500 », communique les contacts téléphoniques des délégués régionaux de la Sûreté nationale, à saisir en cas de tracasseries perpétrées au préjudice des transporteurs tchadiens sur les corridors.

Ces contacts téléphoniques sont les suivants : Adamaoua, Ngaoundéré 655.97.59.30 ; Centre, Yaoundé 655.97.60.30 ; Est, Bertoua, 655.97.61.30 ; Extrême-Nord, Maroua 655.97.62.30 ; Littoral, Douala 655.97.63.30 ; Nord, Garoua 655.97.64.30 ; Nord-Ouest, Bamenda 655.97.65.30 ; Ouest, Bafoussam 655.97,66.30. Sud, Ebolowa 655.97.66.30 et Sud-Ouest, Buea 655.97.68.30.

Il faut rappeler que des tracasseries policières causées par une multitude de postes de contrôles font payer des pots-de-vin pour. Et le manque à gagner se chiffre à plusieurs milliards par jour, selon une enquête.

Pour mémoire, le corridor Douala-Ndjamena concentre 35 % du PIB de ces deux pays, dessert 20 % de la population du Tchad et 35 % de celle du Cameroun.