Des échanges sur les enjeux, défis et perspectives liés à la ZLECAF

L’Alliance de la jeunesse pour le leadership et le développement en Afrique (Yalda-Tchad) a organisé le 1er juillet, à l’université la Francophonie de N’Djaména, une conférence-débat. Elle est placée sous le thème : ‘’L’entrepreneuriat et le commerce des jeunes à l’ère de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) : enjeux, défis et perspectives’’.

La ZLECAF est une ‘’opportunité’’ de mise en valeur des ressources et potentialités africaines, soutient Ngarhoyoum Florentin, conseiller chargé de la promotion du secteur privé au ministère de l’Industrie et du Commerce et conférencier.

Le Tchad a ratifié l’accord de la ZLECAF. ‘’L’accord est un instrument juridique qui intègre différents protocoles. Il y a les protocoles sur les marchandises, les services, les femmes et les jeunes, le numérique, les règles des investissements’’, cite-t-il.

Ngarhoyoum Florentin a encouragé les jeunes à entreprendre et à exercer dans le formel.’’Les règles d’origine sont très importantes. La jeunesse doit comprendre que lorsqu’on entreprend et qu’on a le label Tchad qui est forcément celui de la ZLECAF, il y a des privilèges tels que la réduction des droits de douane’’, donne-t-il comme exemple.

La ratification de l’accord de la ZLECAF n’est-elle pas précipitée ? Le Tchad a-t-il les moyens de sa politique ? Le marché tchadien ne sera-t-il pas envahi par les investisseurs d’autres pays ?

A ces quelques questions de l’auditoire, les panelistes se veulent optimistes.
’’Nous sommes au cœur de l’Afrique, s’il y a une telle initiative qui va concerner à terme tous les pays africains, on ne doit pas rester derrière les gens’’, estime Alladoum Tatola, cadre au ministère de l’industrie et conférencier.

Bien que le Tchad doit relever des défis liés à l’énergie, les infrastructures, etc., Ngarhoyoum Florentin rappelle que cet accord sera mis en œuvre complètement à l’horizon 2063.

’’Nous allons continuer à plaider pour que le gouvernement forme la main d’œuvre pour que nous soyons aussi compétitifs à l’international’’, espère-t-il.