Eco-Camaco reprend du service après la parenthèse du coronavirus
Détenue à 30% par l’Etat congolais, 30% par l’entreprise privée congolaise Eco-Oil et à 40% par la société chinoise YTO China-Africa Machinery Corp (CAMACO), cette société est appelée à monter des tracteurs agricoles sur le site de zone industrielle de Maloukou, non loin de Brazzaville.
Les premiers tracteurs devaient être produits en 2022. Mais en projetant cette date, les responsables d’Eco-Camaco – comme tous les dirigeants du monde – n’avaient pas imaginé qu’une crise sanitaire viendrait arrêter la marche du monde pendant deux longues années. Les confinements des populations décrétés, notamment au Congo et en Chine consécutivement au déclenchement de la pandémie de Covid-19 n’ont pas permis le mouvement des personnes et des biens, empêchant les partenaires chinois d’Eco-Camaco d’arriver au Congo.
Dès la levée des mesures restrictives prises par les gouvernements du monde dont ceux du Congo et de la Chine pour lutter contre la pandémie à coronavirus, Eco-Camaco a relancé ses activités. C’est ainsi que l’usine de tracteurs est en cours de montage.
Les experts chinois arrivés à Brazzaville à cette fin sont à pied d’œuvre sur le site de Maloukou avec pour mission de mettre en fonctionnement l’usine d’Eco-Camaco. Le projet d’installation de l’unité de montage des tracteurs ne peut pas être abandonné dans ce contexte où le gouvernement de la République du Congo tient à relever le défi de la mécanisation de l’agriculture à la fois pour lutter contre la pauvreté et limiter les importations des produits alimentaires, a expliqué un responsable de l’entreprise Eco-Camaco. D’ailleurs, a-t-il ajouté, le développement de l’agriculture est l’un des piliers du plan national de développement (PND) 2022-2026.
Fruit du partenariat public-privé, Eco-Comaco, commercialisera sous peu les tracteurs agricoles produits en terre congolaise, au grand bonheur des opérateurs agricoles qui entendent ainsi augmenter leur production.