Entre condamnations, interrogations et appels à l’unité
La scène était surréaliste. En pleine nuit, un incident sans précédent a frappé la Présidence du Tchad, une attaque qui a secoué les fondements même du pouvoir. Dans ce contexte de crise, le Dr. Ahmat Yacoub Dabio, éminent expert en gestion de conflits, a pris la parole pour exprimer ses doutes sur la version officielle des événements. À son avis, l’implication de Boko Haram dans cette attaque soulève des interrogations cruciales. « Si c’est effectivement ce groupe qui a orchestré cette attaque, c’est le signe d’un échec flagrant de notre système de sécurité. Comment un groupe terroriste a-t-il pu atteindre la Présidence ? Une telle faille remet en question l’intégrité de nos institutions et la solidité de notre démocratie », a-t-il déclaré, illustrant un point de vue largement partagé par de nombreux observateurs.
La Dynamique de l’Alliance Républicaine (DAR) : Un appel à la rigueur dans l’analyse
Dans le sillage de cette offensive choquante, la Dynamique de l’Alliance Républicaine (DAR) a réagi avec une condamnation ferme de ce qu’ils qualifient d’« attaque surréaliste » contre un symbole fondamental de l’État tchadien. Dans un communiqué officiel, le coordonnateur et porte-parole de la DAR, Djékombé François, a souligné l’importance d’une analyse rigoureuse de la situation. « Les spéculations et les tensions régionales qui émergent sur les réseaux sociaux doivent être évitées. Nous devons prendre cette attaque au sérieux et appeler à une enquête approfondie, suivie d’une réaction institutionnelle appropriée », a-t-il insisté, soulignant les dangers d’une interprétation hâtive des événements.
Le Conseiller National Takilal Ndolassem : Une promesse de sérénité
Un autre acteur clé, le conseiller national Takilal Ndolassem, a tenté de rassurer la population face à cette crise. « Nous sommes présents devant la Présidence de la République à 23 heures. Le Maréchal est en sécurité, et le Tchad peut dormir tranquille », a-t-il affirmé, mettant en avant la nécessité de garder son calme dans un moment de tension. Sa déclaration visait à apaiser les inquiétudes grandissantes au sein de la population.
Premier ministre Allah-Maye Halina : Une demande d’unité nationale
Le Premier ministre, quant à lui, a rendu hommage à la bravoure des forces de défense et de sécurité (FDS) et a fait appel à la solidarité nationale. « Nous ne permettrons à aucune manœuvre de déstabilisation de prospérer. Notre pays est résolument engagé sur la voie du développement, et je renouvelle mon soutien indéfectible à notre Président, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de l’unité pour surmonter les défis auxquels fait face le pays.
Général Idriss Youssouf Boy : Un hommage mérité aux forces de sécurité
Le général Idriss Youssouf Boy, ancien directeur de cabinet civil à la Présidence, a profité de cette occasion pour rendre hommage aux FDS et saluer leur réactivité. « Cette victoire témoigne non seulement de la force de notre armée, mais également du leadership du Maréchal Déby. La sécurité du Tchad reste et demeurera une priorité capitale », a-t-il souligné, renforçant ainsi le discours de la nécessité d’une vigilance accrue.
Makaila N’guebla : Une mise en garde contre la stigmatisation
Dans une approche critique, l’ancien conseiller à la Présidence, Makaila N’guebla, a interpellé l’opinion publique sur la nécessité d’échapper à la stigmatisation des individus malheureux à la suite de cet incident. En dénonçant les descriptions des assaillants comme « de jeunes Tchadiens parlant arabe provenant d’un quartier sud de N’Djamena », il a averti : « De telles déclarations alimentent les tensions ethniques. Un acte criminel ne doit jamais devenir un prétexte pour cibler injustement une communauté », a-t-il déclaré, soulignant l’importance d’un discours rationnel et inclusif.
Abel Maïna : Un appel à la patience face à l’incertitude
Pour sa part, Abel Maïna, conseiller à la Primature, a appelé à la prudence et à l’attente des résultats d’une enquête. « Nous devons éviter de tirer des conclusions hâtives. Trois questions essentielles se posent : Que s’est-il réellement passé ? Pourquoi cela a-t-il eu lieu ? Que devons-nous faire maintenant ? Seul le procureur de la République pourra nous éclairer sur ces points », a-t-il argué, illustrant la nécessité d’une approche systématique face à la crise.
Tahir Hamid Nguilin : Un soutien sans faille au Maréchal Déby
Le ministre des Finances, Tahir Hamid Nguilin, a également pris position sur les réseaux sociaux, exprimant son soutien indéfectible au chef de l’État : « Force au Maréchal MIDI. La force de la patience », a-t-il écrit, renforçant ainsi la solidarité gouvernementale dans un moment de défi.
Dr. Mahmoud Ali Seïd : Une condamnation sans équivoque
La Coalition des Associations de la Société Civile pour les Actions Citoyennes (CASAC), par la voix de son président, Dr. Mahmoud Ali Seïd, a fermement dénoncé cet acte qu’il juge « affreux, arbitraire et injustifiable », qualifiant de grave atteinte à la démocratie et à l’État de droit. La CASAC, tout en affirmant son soutien aux FDS et au Maréchal Déby, a incité les Tchadiens à faire preuve d’unité dans la défense des institutions démocratiques. « Plus jamais la guerre et la déstabilisation dans notre pays. Vive la République ! », a réaffirmé le président, lançant un appel vibrant à la paix et à la cohésion.
Dr. Abdoulaye Sabre Fadoul : Un appel à l’unité et à la solidarité
Enfin, l’ancien ministre Dr. Abdoulaye Sabre Fadoul a mis un accent particulier sur la nécessité de l’unité national en ces temps troublés. « Certaines circonstances exigent que nous soyons rassemblés. La paix, la sécurité et la stabilité en sont des composantes essentielles. C’est le moment de montrer notre soutien à nos dirigeants et à nos forces armées », a-t-il conclu, soulignant l’importance de la cohésion dans une période d’incertitude.