entre investissement dans l’éducation et avenir incertain des jeunes diplômés

Malgré les efforts consentis par les parents pour assurer une bonne éducation à leurs enfants, le chemin vers la réussite professionnelle demeure semé d’embûches. Chaque année, des centaines de milliers de jeunes tchadiens rejoignent le marché du travail, mais les opportunités d’emploi se font rares dans le pays.

Face à cette situation, de nombreux diplômés se voient contraints d’exercer des métiers précaires, tels que conducteur de mototaxi, localement connu sous le nom de « clando », ou de travailler dans des débits de boissons, tout au long de la journée. Pourtant, les parents ont consenti des sacrifices financiers considérables pour financer les études de leurs enfants, espérant ainsi qu’ils puissent assurer leur propre avenir, une fois diplômés.

Cependant, bon nombre de ces jeunes diplômés demeurent une charge pour leurs familles. Certains, dépassés par la situation, sombrent dans des comportements déviants, devenant des agresseurs ou des délinquants, voire tentant l’émigration périlleuse à travers la Méditerranée.

Malgré leurs difficultés, ces jeunes sont attirés par la consommation ostentatoire et cherchent à acquérir des biens de valeur, tels que des téléphones de grande marque, ou des vêtements au-delà de leurs moyens. Cette pression sociale les pousse à commettre des actes antisociaux, comme le vol de motos ou de téléphones appartenant à des citoyens paisibles.

Pour résoudre ces problèmes, le gouvernement doit accorder une priorité absolue à la création d’emplois pour les jeunes. Une campagne de sensibilisation et d’information, visant à encourager les diplômés sans emploi, pourrait également être menée. De plus, la mise en place de crédits pour soutenir les jeunes entrepreneurs, pourrait contribuer à réduire partiellement le chômage parmi cette population.