Envisagement d’un nouveau cadre de coopération entre le Tchad et le système des Nations unies pour 2024-2026

L’objectif de cet atelier est de fixer des objectifs communs de coopération sur quatre principaux axes concernant les services sociaux, le système alimentaire, la gouvernance et la croissance économique.

Le système des Nations unies entend aider le Tchad dans divers domaines tels que le secteur privé, les statistiques, le développement agricole, la justice, la lutte contre la corruption et la réhabilitation de l’écosystème.

Le ministre de la Prospective économique et des Partenariats internationaux, Moussa Batraki, a souligné : « Comme le système des Nations unies a besoin d’un cadre pour travailler avec le Tchad sur des questions spécifiques et prioritaires, il est nécessaire d’avoir une fenêtre d’intervention commune couvrant la période 2024-2026, qui sera arrêtée à tout moment une fois la mise en place du plan national de développement. »

La coordinatrice résidente du système des Nations unies, Violet Kakyomya, s’est réjouie de la grande participation des membres du gouvernement et a rappelé que le système des Nations unies joue également un rôle de mobilisateur de partenaires autour des programmes du Tchad. Elle a mis l’accent sur la vulnérabilité du Tchad face aux défis du changement climatique et a identifié les possibilités de financement existantes pour le Tchad.

Sur la question de la gouvernance et de la justice, le ministre de la Justice et des Droits humains, Mahamat Ahmat Alhabo, a souligné que cette concordance des objectifs et des axes permet, dans le délai défini, d’appuyer le département de la justice de manière dynamique et efficace pour résoudre les énormes problèmes qu’il rencontre. Selon lui, il est nécessaire de mettre en place une politique pour numériser tout le système judiciaire au Tchad afin de faciliter, moderniser et résoudre les problèmes qui minent l’appareil judiciaire.