« Esso nous force à épouser une nouvelle personne, transformant ainsi le mariage en un acte de contrainte »
La décision de nationalisation d’Esso suscite un débat dans le pays, car elle pourrait affecter les investissements futurs dans le secteur pétrolier et engager le Tchad dans une bataille judiciaire à l’international. Cependant, le ministre a souligné que cette décision était prise pour protéger les intérêts du Tchad et pour garantir la souveraineté du pays.
Le départ d’Esso représente un défi pour le Tchad, car cette entreprise était l’opérateur de la production de pétrole de Doba avec plus de 1200 forages. La production de Doba a chuté de 250 000 barils à seulement 30 000 barils, dont 10 000 étaient produits par Esso. Les petites sociétés juniors devront désormais prendre le relais et poursuivre la production de pétrole dans la région.
Le ministre a conclu en déclarant que la nationalisation des actifs d’Esso au sud du Tchad était une décision difficile mais nécessaire. Le gouvernement tchadien devra trouver un nouvel opérateur qui possède l’expertise technique requise pour poursuivre la production de pétrole dans la région et garantir que les intérêts du pays sont protégés.
Le ministre des hydrocarbures, Djerassem Le Bemadjiel, a comparé la relation entre Esso et le Tchad à un mariage de 25 ans. Selon lui, Esso a demandé le divorce et le Tchad l’a accepté. Cependant, il a déclaré que la proposition d’une nouvelle entreprise pour remplacer Esso était comme un mariage forcé. La conseillère nationale Sika Isabelle a répondu en disant que ce n’était pas un mariage forcé et que le Tchad avait été informé et devrait réagir en conséquence.
Info Alwihda