Excédent des Voyages Présidentiels
Alors que les Tchadiens vivent dans une précarité absolue, le financement de ces voyages présidentiels soulève des questions. Les fonds dépensés pour ces voyages pourraient-ils être utilisés pour soulager les souffrances de la population, confrontée à des conflits intercommunautaires, à la corruption et à la pauvreté ?
L’année dernière, l’ancien premier ministre Pahimi Padacké Albert avait signé une note circulaire exigeant la rationalité dans les missions à l’extérieur du pays, de sorte à prioriser les actions intérieures, sans pour autant vivre en autarcie.
Dans la même lancée de la réduction du train de vie de l’État, le président de transition Mahamat Idriss Deby a demandé au gouvernement l’arrêt de l’achat sur le budget de l’État des grosses cylindrées, notamment les modèles Toyota « V8 ». Si ces mesures ont été saluées, davantage d’actions sont attendues par les Tchadiens.
Pour la refondation d’un Tchad nouveau, il est temps d’orienter les ressources financières vers les projets prioritaires pour améliorer les conditions de vie des Tchadiens et répondre aux attentes de la population.
Le coût d’un voyage présidentiel peut varier considérablement en fonction de nombreux facteurs, tels que la destination, la durée, le nombre de personnes impliquées, les mesures de sécurité nécessaires, les activités prévues et les modalités de transport. Cependant, il n’y a pas de chiffres précis publiquement disponibles sur les coûts des voyages présidentiels au Tchad. Le coût total d’un voyage présidentiel ne se limite pas aux dépenses directes mais comprend également les coûts indirects tels que la mobilisation des forces de sécurité, la coordination avec les autorités locales, la logistique et l’organisation des événements.
Il est donc important que les dirigeants du Tchad évaluent soigneusement les coûts et les avantages de chaque voyage présidentiel afin de s’assurer que les fonds publics sont utilisés de manière efficace et responsable.