Expulsion "Illégale" des Lots 1 à 16 du Quartier Ngabo : Les Habitants Dénoncent et Exigent Justice Aujourd’hui

Un Combat pour la Justice Foncière : Les Habitants de Ngabo Face à une Expulsion Controversée

La tension monte à Ngabo où les habitants des lots 1 à 16 sont menacés d’expulsion. Cette histoire, qui met en lumière une bataille pour les droits fonciers et l’intégrité du système judiciaire, s’intensifie alors que les résidents dénoncent ce qu’ils appellent une "escroquerie foncière" d’une grande envergure.

Une Décision Judiciaire qui Fait Débat

Les résidents de Ngabo se disent victimes d’une injustice suite à une décision de la cour d’appel de N’Djamena ordonnant leur expulsion en l’espace d’une semaine. Pourtant, ces derniers sont installés sur ces terres depuis plus de deux décennies, une situation qui soulève des questions sur la légitimité de cette décision.

Des Documents d’Attribution Ignorés

Moussa Idriss, chef de carré 23 à Ngabo, affirme que les résidents détiennent des preuves d’attribution par l’État, telles que des fiches et quittances, indiquant que la décision judiciaire les désavantage de manière incompréhensible. Selon eux, des figures influentes seraient impliquées dans cette "vaste opération d’escroquerie foncière", un problème qui exprime des préoccupations systématiques au sein de l’administration foncière.

Une Confrontation Inévitable : Justice contre Influence

Le comité de crise considère la décision de la cour d’appeler en faveur de Mahamat Issa Soumaine et Ahmat Djeroua Erda comme une attaque contre leurs droits fonciers. Les résidents dénoncent la complicité supposée de membres influents du cadastre et du système judiciaire, suggérant que des transactions douteuses influencent gravement le cours de la justice.

Les Conséquences d’Une Injustice Apparente

Depuis 2012, dit-on, la justice s’appuie sur des complicités financières. "Les décisions sont biaisées par des influences externes," dénoncent les habitants. Un débat autour de l’effectivité de l’État de droit s’empare désormais des discussions régionales.

Un Appel pour une Intervention Présidentielle

Dans un contexte tendu, les résidents sollicitent une intervention de haut niveau, faisant appel au président de la République et au ministre de la Justice pour annuler leur expulsion et garantir leurs droits fonciers. Ils préviennent que ce cas pourrait constituer un précédent préjudiciable pour d’autres citoyens, sapant la confiance dans le système judiciaire.

Une Réaction Exarcerbée : Un Risque de Contention Sociale

Un porte-parole du collectif souligne : "Si nous perdons ce combat, d’autres innocents risquent d’être dépossédés de leurs terres." Une inquiétude qui renforce la nécessité d’une réponse officielle rapide et juste.

Les Résidents Prêts à Défendre leurs Droits

Déterminés à se battre contre cette décision, les habitants prévoient de solliciter le parquet et le ministère de l’Urbanisme s’ils n’obtiennent pas de solution. "Nous ne quitterons pas nos terres," déclare Moussa Idriss, soulignant qu’une "justice équitable" doit prévaloir.

Perspective d’Avenir : Une Résolution Attendue

Face aux troubles croissants, cette affaire exposée à Ngabo représente un point critique pour les droits de propriété au Tchad. La situation évolue, avec un œil sur les potentiels changements du cadre légal et la réforme des pratiques judiciaires. Quel sera le prochain pas ? Seul le temps permettra de voir si le conflit de Ngabo entraînera des répercussions plus larges pour la nation.


Cet événement de Ngabo résonne comme un appel au changement et à l’intégrité dans la gestion foncière du Tchad. Le monde observe, et les implications de cette affaire pourraient influencer la gouvernance et la perception publique de la justice au sein de la région.