formation des médecins sur la prise en charge aigue de l’accident vasculaire cérébral –
Publié le
06.11.2023 à 16h58
par
Pierre Tahingam
Le centre hospitalier universitaire la Renaissance de Ndjamena en partenariat avec la société tchadienne de neurologie, a organisé le samedi 04 novembre 2023, une journée de formation au profit des médecins, sur la prise en charge aigue de l’accident vasculaire cérébral.
Cette session de formation est initiée dans le cadre de la journée mondiale de l’AVC, organisée en différée par la société tchadienne de la neurologie.
Pour le secrétaire général de la société tchadienne de la neurologie Dr Christian Madjirabé, l’accident vasculaire cérébral, constitue un réel problème de santé publique et demeure la deuxième cause de décès dans le monde après les cardiopathies. L’objectif de cette formation est de partager les connaissances sur la prise en charge aigue des accidents vasculaires cérébraux et aussi dans la vision du CHU la Renaissance, de poser le jalon de l’ouverture prochaine d’un service de neuro-vasculaire pour la prise en charge des patients souffrant des maladies neurologiques.
A cette occasion, plusieurs thématiques ont été développées par les intervenants notamment, un aperçu sur l’épidémiologie des accidents vasculaires cérébraux dans le monde et au Tchad, les accidents vasculaires cérébraux ischémiques, le diagnostic des accidents vasculaires cérébraux ischémiques, imagerie des AVC, les causes cardio-emboliques AVC Ischémiques, mise au point sur les thromboses veineuses cérébrales, prise en charge chirurgicale, traitement des AVCI à la phase aigüe place de la thrombolyse et état des lieux de la prise en charge des AVC en Afrique subsaharienne cas du Tchad.
Les accidents vasculaires cérébraux sont le développement rapide des signes cliniques qui peuvent entrainer un dysfonctionnement global qui dure au-delà de 24h. Les facteurs de risques sont l’hypertension artérielle, le diabète, la sédentarité, le tabac, l’alcool.
Les différentes présentations ont été ponctuées par un débat.
Source : ministère de la Santé