France 24 est suspendu au Burkina Faso sur décision gouvernementale.
Le gouvernement, tout en réaffirmant son attachement à la liberté de presse et d’opinion, renvoie France 24 et l’ensemble des professionnels des médias à leurs responsabilités quant aux choix éditoriaux qu’ils opèrent dans le traitement de l’information sur le terrorisme. Le gouvernement prévient qu’il demeurera intransigeant dans la défense des intérêts vitaux de la nation contre tous ceux qui joueraient les mégaphones dans l’amplification des actions terroristes et des discours de haine et de division véhiculés par ces groupes armés.
Cette décision du gouvernement burkinabé suscite des réactions diverses. Certains soutiennent la décision du gouvernement, affirmant que la diffusion d’un tel contenu sur les antennes de France 24 est inacceptable et va à l’encontre des intérêts du Burkina Faso. D’autres estiment que la suspension de la diffusion de France 24 constitue une atteinte à la liberté de la presse et à la liberté d’expression.
La décision du gouvernement burkinabé soulève des questions sur l’équilibre entre la liberté de la presse et la responsabilité des médias dans la lutte contre le terrorisme. Le traitement de l’information sur le terrorisme est un enjeu majeur pour les médias et la société dans son ensemble. Il est essentiel de trouver un équilibre entre le droit à l’information et la responsabilité de ne pas légitimer les actions terroristes et les discours de haine.