
Fraude Foncière : Le gouvernement alerte sur des milliers de titres illégaux en circulation à travers la capitale – Découvrez les enjeux majeurs !
Le gouvernement tchadien en action : Des titres fonciers illégaux identifiés à N’Djamena
Lors d’un point de presse marquant tenu le 10 avril 2025, le président du Comité interministériel en charge de la mise en œuvre des recommandations sur les réserves de l’État à N’Djamena, Mahamat Assileck Halata, a révélé des informations préoccupantes concernant la situation foncière dans la capitale. Avec plusieurs terrains en litige en raison de titres considérés comme frauduleux, ces révélations soulèvent des questions cruciales sur la gestion foncière au Tchad. Dans un contexte où la transparence et l’intégrité du système foncier sont essentiels pour le développement urbain, cette problématique prend une dimension urgente.
Des terrains en litige : l’urgence d’une clarification
Les enjeux fonciers à N’Djamena
La gestion foncière au Tchad n’est pas nouvelle, mais les récents cas de titres fonciers illégaux à N’Djamena exposent une crise de confiance vis-à-vis des institutions de l’État. Le ministre de l’Aménagement du territoire, Mahamat Assileck Halata, a mis en lumière des terrains spécifiques dont les titres seraient entachés d’irrégularités. Cette situation n’est pas seulement une préoccupation administrative ; elle impacte directement la vie des citoyens et l’économie locale.
Exemples frappants de titres frauduleux
Lors de son point de presse, Halata a donné des exemples précis de terrains controversés :
- Le terrain d’Abzénaba : Situé dans le 2ᵉ arrondissement, le ministre a affirmé que le titre foncier associé à ce terrain est frauduleux.
- Le complexe d’Asasé : Egalement dans le 2ᵉ arrondissement, il est suspecté de reposer sur des bases illégales.
- Terrain jouxtant l’Institut Français : Dans le 3ᵉ arrondissement, la légitimité de son titre foncier est contestée, ayant été délivré sur la base d’une autorisation provisoire antérieure.
Ces exemples illustrent un système complexe où la fraude foncière mine la sécurité des biens et la confiance publique.
Vers une réforme foncière axée sur la transparence
Une déclaration ferme sur l’annulation des titres illégaux
Le ministre a affirmé sans équivoque : « Tout titre foncier établi sur une base illégale sera annulé ». Cette position est un appel à l’ordre pour restaurer la confiance dans la gestion du patrimoine foncier public. La volonté du gouvernement de rectifier la situation actuelle témoigne d’un changement nécessaire face à des années de dérives.
Les conséquences de l’accaparement illicite
L’accaparement illégal des réserves de l’État ne cause pas seulement des pertes économiques ; il engendre également des tensions sociales. Les citoyens se retrouvent souvent lésés, quelques individus bénéficiant d’avantages indus au détriment de la collectivité. La clarification des titres fonciers peut aider à rétablir une compétition juste sur le marché immobilier tout en renforçant les institutions locales.
Une perspective régionale : Lessons d’autres nations
Inspiration des réformes foncières en Afrique
Dans plusieurs pays africains, la question des titres fonciers a été au cœur des réformes urbanistiques. Des exemples de pays comme le Rwanda et l’Ethipie montrent que des systèmes de régulation clairs et des bases de données cadastrales centralisées peuvent réduire considérablement le risque de fraudes.
Propagation des bonnes pratiques
Le Tchad pourrait bénéficier d’un échange de bonnes pratiques dans le cadre de programmes régionaux. Un partenariat avec des pays ayant réussi à assainir leur secteur foncier pourrait apporter des solutions innovantes et adaptées aux réalités locales.
Perspectives à court et long terme
Quelles implications pour le développement urbain ?
La question des titres fonciers est intrinsèquement liée au développement urbain de N’Djamena. Des mesures déterminées et transparentes permettront non seulement d’assainir le cadre foncier, mais aussi d’encourager l’investissement. Une fois les titres frauduleux annulés et un système de régulation en place, la dynamique économique de la capitale pourrait retrouver un souffle nouveau.
Vers une prise de conscience citoyenne
On observe également un regain d’intérêt de la société civile pour les questions foncières. La sensibilisation des citoyens sur leurs droits et les processus en cours pourrait contribuer à une meilleure gouvernance locale. En parallèle, les médias jouent un rôle crucial pour relayer ces informations, crédibiliser les actions du gouvernement, et éveiller les consciences sur cette problématique qui touche au quotidien des Tchadiens.
Conclusion : Les défis à surmonter pour un avenir serein
La situation des titres fonciers à N’Djamena pose de réels défis, mais elle offre également une opportunité d’asseoir une réglementation plus juste et plus équitable. En annulant les titres illégaux et en mettant en place un cadre transparent, le gouvernement tchadien pourra non seulement restaurer la confiance, mais aussi impulser un développement harmonieux et durable.
Dans un monde où le foncier est souvent un facteur de croissance ou de stagnation, le Tchad se trouve à un carrefour. Les décisions prises aujourd’hui auront un impact significatif sur les générations futures, façonnant ainsi le tissu socio-économique du pays. L’invitation à la vigilance et à l’action collective est plus que jamais d’actualité, car le chemin vers la réforme est souvent parsemé d’obstacles, mais également de promesses.