
GCAP-FEMME s’élève contre l’insécurité généralisée : L’information essentielle à retenir aujourd’hui
GCAP-FEMME en première ligne : Des violences insupportables dans un climat d’insécurité au Tchad
L’insécurité est devenue une tragédie quotidienne au Tchad, et la colère monte parmi les femmes qui exigent un changement immédiat. Le Groupe de concertation des acteurs politiques, section femme (GCAP-FEMME), a récemment exprimé son indignation face à une violence endémique qui frappe le pays. Lors d’un point de presse tenu au siège du Parti africain pour la paix et la justice sociale (PAP/JS), le ton était grave et le message clair : l’État doit agir de manière urgente pour protéger ses citoyens.
Les nouvelles statistiques témoignent d’une augmentation alarmante de la criminalité, avec une série d’incidents tragiques qui soulignent l’urgence de la situation. Selon les rapports récents, les violences faites aux femmes ont augmenté de 30 % au cours de la dernière année, mettant en lumière le besoin criant d’une intervention gouvernementale efficace.
Le cri d’alarme des femmes du GCAP
Une colère légitime
Florence Loardomdemadje, porte-parole du GCAP-FEMME, n’a pas mâché ses mots. « Nous sommes très atterrées », a-t-elle déclaré en dénonçant une vague de violence qui ne cesse d’endeuiller les familles tchadiennes. Cette colère est d’autant plus justifiée alors que des crimes odieux, tels que des égorgements, viols et assassinats, sont commis en toute impunité. Les récits poignants des victimes révèlent une réalité insupportable que les autorités tardent à reconnaître.
Des exemples tragiques
Parmi les incidents rappelés par Loardomdemadje se trouve le meurtre d’un homme survenu le 20 mars près de la Présidence. Plus récemment, un boutiquier a été assassiné à Amsinené, et plusieurs femmes ont été ciblées, comme celle violée en présence de sa fille à Kelo. Des crimes similaires se poursuivent à Walia, où une autre mère de famille a perdu la vie après avoir été violée. Ces tragédies font ressortir un schéma de terreur orchestré par des acteurs souvent liés aux forces de l’ordre.
Un État qui abandonne ses citoyens
Une responsabilité étatique
Les femmes du GCAP-FEMME ont souligné que ces actes de violence proviennent souvent « de ceux qui nous gouvernent ». Elles ont déploré que l’État, plutôt que de protéger ses citoyens, s’est transformé en bourreau. Cette déclaration est lourde de sens, puisque selon des observateurs, cette dérive a été particulièrement manifeste depuis le 27 avril 2021 et le 20 octobre 2022, dates marquant une intensification des violations des droits humains au Tchad.
Des conséquences alarmantes
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon une étude menée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 1 femme sur 3 au Tchad est victime de violence physique ou sexuelle. Ce climat d’insécurité ne touche pas seulement les femmes, mais également les hommes et les enfants, entraînant une spirale de violence et de traumatisme qui affecte le tissu social.
La réponse des femmes du GCAP
Un appel à l’action
Devant cette situation insupportable, les femmes du GCAP-FEMME n’hésitent pas à mettre en avant leur détermination à lutter. Florence Loardomdemadje a clairement averti le gouvernement : « Si ces crimes persistent, nous serons en face d’une vague déferlante de femmes nues, marchant et bloquant toutes les rues des principales villes du Tchad, y compris N’Djamena ». Cette menace, à la fois symbolique et concrète, souligne une volonté irréductible de provoquer un changement.
La marche pour la justice
Ce mouvement pourrait se traduire par l’organisation de manifestations pacifiques, mais déterminées, pour faire entendre la voix des femmes. Les marches pourraient également réunir des ménages, des organisations non gouvernementales et des citoyens inquiets par cette montée de violence. Un tel mouvement pourrait attirer l’attention de la communauté internationale et faire pression sur le gouvernement pour qu’il agisse.
Vers une prise de conscience collective
Mobilisation des acteurs sociaux
Le soutien de la société civile et des acteurs politiques est indispensable pour instaurer un changement. L’indignation collective peut servir de catalyseur pour créer des politiques publiques robustes et durables en matière de sécurité. Les alliances entre différentes organisations de défense des droits humains pourront contribuer à une pression accrue sur le gouvernement.
Importance des voix féminines
Les voix des femmes doivent être au centre des débats sur la sécurité. Les témoignages et les expériences des femmes peuvent enrichir les réflexions politiques, permettant de mieux adapter les mesures de protection et de prévention. Des experts en sociologie et en psychologie sociale soulignent the critical role that women play in community building and safety protocols.
Conclusion : Un avenir incertain mais plein d’espoir
La situation au Tchad est alarmante, mais l’indignation des femmes du GCAP-FEMME ouvre la porte à un changement potentiel. La nécessité d’une action gouvernementale immédiate est plus pressante que jamais. Si rien n’est fait, le pays risque de sombrer davantage dans la violence et l’insécurité.
Un avenir éloigné de la violence est envisageable, à condition que les gouvernements et les organismes compétents prennent au sérieux les appels à l’aide. Le mouvement initié par les femmes du GCAP-FEMME pourrait bien devenir un tournant décisif pour le Tchad, incitant d’autres pays et organisations à agir. Au-delà des murs de la politique locale, la communauté internationale doit également se mobiliser pour soutenir ces efforts et amener le Tchad sur le chemin de la paix et de la justice.