Goz-Beida, des projets promis jamais achevés

À moins de 72 heures de l’arrivée du président de la transition, Mahamat Idriss Deby, la commune de Goz-Beïda s’est mise au travail sur les différentes routes et axes délaissés depuis quelques années, malgré les multiples demandes de la population adressées au gouvernement de la République du Tchad. Cette ville dont le nom indique son impraticabilité pendant la saison des pluies, en raison du manque d’eau potable, de la mauvaise gestion de la commune, du sous-développement local, de l’urbanisation et de problèmes d’électricité, a surpris ses habitants en s’embellissant, avec toutes les rues aménagées et nettoyées.

Cependant, certains citoyens posent des questions après la visite du président de transition à Goz-beida, chef-lieu de la province du Sila : pourquoi la commune n’a-t-elle pas travaillé avant ? Attendait-elle l’arrivée du président pour agir ?

La ville souffre d’un manque d’eau potable, d’électricité, d’infrastructures scolaires et sanitaires, d’infrastructures routières et de voies de communication depuis plusieurs années. Selon les habitants, les projets qui ont été promis au Sila n’ont jamais été achevés depuis une décennie.

Le problème est dû au manque de suivi des différents projets confiés aux responsables d’entreprise. S’ajoute à cela le manque de routes au centre-ville qui justifie le manque d’infrastructures et le manque d’implication de la commune de Goz-Beïda et du gouvernement du Tchad pour accompagner la ville et financer les projets promis par les maréchaux.