Grève à l’université de N’Djamena: les enseignants réclament des indemnités et des primes de recherche

Le Tchad est actuellement confronté à une crise de l’enseignement supérieur, en particulier à l’université de N’Djamena. Les enseignants de cette université ont entamé une grève pour revendiquer leurs indemnités et leurs primes de recherche, qui n’ont pas été versées depuis plusieurs mois.

Le Syndicat National des Enseignants du Supérieur (SYNEC) a déclaré que la grève ne prendra fin que lorsque le gouvernement aura satisfait leurs revendications. Les négociations ont été engagées entre le SYNEC, le ministère de l’enseignement supérieur et le ministère des finances, mais jusqu’à présent, aucun accord n’a été trouvé.

La grève a des conséquences importantes pour l’université de N’Djamena, qui accuse des mois de retard de cours, ainsi que des problèmes de paiement des salaires et des indemnités pour l’année académique 2021-2022. Les étudiants sont également touchés par cette situation, car ils réclament eux aussi le versement de leurs bourses arriérées avant la reprise des cours.

Le président du SYNEC, Dr Guirayo Jérémie, a déclaré que la situation ne pourra être résolue que si le gouvernement manifeste sa volonté de collaborer avec les enseignants des universités. Il a appelé les autorités à prendre des mesures rapides pour résoudre la crise et permettre aux étudiants de poursuivre leurs études de manière normale.

En somme, la grève à l’université de N’Djamena met en lumière les difficultés que rencontre l’enseignement supérieur au Tchad. Il est important que le gouvernement et les enseignants trouvent rapidement une solution pour résoudre cette crise et permettre aux étudiants de poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions.