Guiana Réunion de Concertation et de Plaidoyer avec les Principales Forces Vivantes à Dobain en Guyane Française

Le directeur de cabinet du gouverneur de la province du Logone Oriental, Ngardodjim Guiradoum, a présidé ce mardi 7 janvier à Doba, la cérémonie d’ouverture d’une rencontre de concertation et de plaidoyer avec les autorités traditionnelles, administratives, judiciaires et le personnel de la chaine de protection sur l’application de la loi 012, portant lutte contre la traite des personnes en République du Tchad.

Organisée par l’Association pour la Réinsertion des Enfants et la Défense des Droits de l’Homme (ARED), cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet « Soutenir les Droits des Enfants Marginalisés sous le Gouvernement de Transition au Tchad ».

Il a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des enfants victimes de la traite et autres vulnérables pendant et après la transition dans les provinces du Moyen Chari, des deux Logone, la Tandjilé, des deux Mayo Kébbi, du Chari Baguirmi, du Ouaddaï et du Mandoul.

Dans son mot de bienvenue à l’entame de la rencontre, le premier adjoint au maire de la ville de Doba, Pandji Bandoumngar, a demandé aux participants de suivre avec attention les échanges, afin qu’en découle des résolutions pertinentes qui permettront de défendre la cause des vulnérables et des victimes de maltraitance.

Le coordonnateur de l’ARED, Madjiera Ngar Alkoa a souligné dans son allocution que de graves cas de violation de droits de l’Homme, sont constatés dont la traite et l’esclave sont pratiqués à ciel ouvert, au vu et su de tout la monde.

« Les auteurs qui sont souvent assez connus ne sont pas inquiétés au nom de la démocratie éphémère, de la cohésion sociale et la loi du silence », a soutenu le coordonnateur de l’ARED, qui déplore l’esclavage qui, bien qu’abolie depuis les années 1948, continue d’être pratiquée au Tchad, au mépris des instruments juridiques internationaux et nationaux, ratifiés et adoptés par la République du Tchad.

Lançant officiellement la rencontre, le directeur de cabinet du gouverneur du Logone Oriental, Ngardodjim Guiradoum, a rappelé qu’au Tchad, malgré les multiples rencontres nationales et internationales sur la situation sociale et économique de la femme et de l’enfant, ces derniers demeurent toujours marginalisés et cela préoccupe les pouvoirs publics et les organisations de la société civile.

Pour lui, cette situation est favorisée par la faible scolarité des enfants, les viols, les mariages précoces, la pauvreté, l’appât du gain facile, l’exploitation des êtres humain dont les femmes et les enfants sont les premières victimes.

Ngardodjim Guiradoum encourage l’ARED à continuer dans son élan, pour la protection des enfants marginalisés car, cela entre en droite ligne de la politique du gouvernement de la république du Tchad.

Il est attendu du projet « Soutenir les Droits des Enfants Marginalisés sous le Gouvernement de Transition au Tchad », un changement d’attitude du gouvernement tchadien et d’autres acteurs parties prenantes, en considérant la traite comme une priorité, alors même que la Transition progresse.