Il Vende le Groupe Électrogène Réparé et Déclare Ne Pas Avoir Peur de la Prison
Cependant, trois jours plus tard, Ab. est retourné chez le réparateur M.Z pour récupérer le groupe, mais il a été informé que le groupe avait besoin d’une pièce de rechange, et M.Z a réclamé 15 000 FCFA de plus pour la réparation. Malheureusement, Ab. n’avait pas cette somme et a demandé à récupérer le groupe, même s’il était toujours en panne.
Au fil des jours, Ab. est retourné chez le réparateur M.Z pour récupérer son groupe électrogène, mais M.Z a continué à lui donner des excuses, et après une semaine, il a finalement déclaré qu’il avait vendu le groupe. Ce qui est plus choquant, c’est que le réparateur voleur a vendu le groupe pour 25 000 FCFA, bien en dessous de sa valeur réelle de 200 000 FCFA, à quelqu’un qui fréquentait la même mosquée que le jeune Ab.
Lorsque le jeune Ab. a tenté de faire valoir ses droits, le réparateur voleur a déclaré: « Écoute petit, ne crée pas de scandale pour rien. Ton groupe électrogène, je l’ai vendu à quelqu’un pour 25 000 FCFA et je n’ai pas peur de la prison. Fais ce que tu veux. Ce n’est pas la première fois que j’y vais ».
La propriétaire du centre d’enseignement coranique, Hadjé, rappelle qu’elle a besoin de son groupe électrogène et commence à douter de la sincérité du jeune Ab. à qui elle l’a confié. La tension est vive en ce moment.
Cette histoire est un exemple troublant de la manière dont les gens peuvent être malhonnêtes, même dans leur métier. Les citoyens ont le droit de faire confiance aux réparateurs de groupe électrogène pour réparer leurs équipements, mais cette confiance a été brisée dans ce cas particulier. Les autorités doivent s’assurer que les criminels comme le réparateur voleur soient tenus responsables de leurs actes et que les victimes soient justement indemnisées. Les Tchadiens ont besoin de pouvoir faire confiance aux professionnels en qui ils confient leurs biens et leur vie quotidienne.