Indignation des leaders du GCAP face à la dégradation de la sécurité
Le GCAP : Un cri d’alarme face à une gouvernance défaillante au Tchad
Introduction : Un appel à la vigilance et à l’action
« La liberté n’est pas un don, c’est une conquête. » Cette citation célèbre résume parfaitement l’état d’esprit au Tchad, où les droits humains sont en péril et la peur s’est installée dans les esprits. Dans un contexte où la sécurité et la dignité humaine sont compromises, le Groupe de Concertation des Acteurs Politiques (GCAP) a décidé de briser le silence en dénonçant une situation alarmante. Au cœur de leurs préoccupations se trouve la disparition inexpliquée de Robert GAM, Secrétaire Général du Parti Socialiste sans Frontière (PSF), un événement tragique qui illustre l’urgence de la revendication de droits fondamentaux et de garanties de sécurité pour tous les citoyens.
Une situation alarmante : la disparition de Robert GAM
Le GCAP n’a pas tardé à exprimer son indignation face à l’absence de communication des services de l’État concernant la disparition de Robert GAM. Les membres du GCAP ont souligné que cette situation n’est pas seulement un cas isolé, mais plutôt le reflet d’une gouvernance politique, sociale et sécuritaire défaillante. La détresse des camarades de Robert GAM, qui s’inquiètent de son sort, témoigne de la tension palpable dans la société tchadienne. Comment peut-on demeurer silencieux face à une telle situation ?
Des précédents tragiques : l’ombre du passé
En évoquant des disparitions antérieures, telles que celle d’IBNI Oumar Mahamat Saleh en février 2008, le GCAP met en évidence la récurrence de ces tragédies. Bien que des années se soient écoulées, les conditions entourant ces cas restent non résolues, alimentant un climat de méfiance envers les institutions de l’État. La nécessité d’exiger des réponses et des comptes est plus pressante que jamais. Les disparitions de personnalités politiques, souvent sans explication, représentent un risque existentiel pour toute une nation.
Des accusations lourdes : la transformation des services de sécurité
Les leaders du GCAP n’ont pas hésité à pointer du doigt les services de sécurité de l’État, les accusant d’avoir dérivé vers une forme de police politique. Depuis avril 2021, ces agences, dont l’ANSE, la DRGI et le FIR, sont dénoncées pour leurs actions qualifiées de terreur systématique. Ce réquisitoire traduit un sentiment croissant que la sécurité, censée protéger les citoyens, s’est transformée en un instrument de répression. À quand remonte la dernière fois qu’un citoyen tchadien a pu s’exprimer sans crainte de représailles ?
Vers un cadre juridique international : les violations imprescriptibles
Une des révélations les plus intenses de la déclaration des leaders du GCAP concerne la notion d’imprescriptibilité des violations des droits humains. Selon le régime de compétence universelle, ces violations peuvent être poursuivies par la communauté internationale, ce qui pourrait offrir une voie de recours pour les victimes et leurs familles. Mais combien de voix s’élèveront réellement pour dénoncer ces injustices au niveau international ? Un appel à la solidarité est essentiel pour que ces actes ne soient pas impunis.
L’absence de libertés : un frein à la démocratie
Les leaders du GCAP ont également soulevé une question cruciale : celle de l’absence de libertés publiques et politiques. La répression des meetings et des réunions publiques engendre une atmosphère de peur et de méfiance, empêchant ainsi les citoyens de s’organiser pour revendiquer leurs droits. Sans un espace de dialogue ouvert, comment la démocratie peut-elle prospérer ? Il est impératif que la société civile, les partis politiques et les individus puissent s’exprimer librement.
Appel à l’action : sensibiliser sur la nécessité de changement
Face à ces défis colossaux, le GCAP appelle à une mobilisation générale. Leur déclaration vise à éveiller les consciences au sein de la communauté nationale et internationale. Il est temps de créer un environnement sécuritaire où les droits fondamentaux sont respectés et protégés pour tous. Un appel est lancé aux acteurs de la société civile, aux organisations internationales, et aux États pour qu’ils exercent une pression sur le gouvernement tchadien afin de restaurer un climat de confiance et de respect mutuel.
Conclusion : Vers une renaissance collective
La déclaration des leaders du GCAP ne se contente pas de dénoncer une situation inquiétante ; elle est un cri d’espoir et un appel à la mobilisation collective. Alors que les ombres du passé continuent de peser sur le Tchad, la possibilité d’un avenir où la dignité et les droits humains sont respectés ne doit pas être un rêve lointain. Chaque geste compte : il est plus que jamais essentiel de revendiquer la vérité, la justice et la liberté. La lutte pour ces valeurs ne peut se faire que si chacun de nous s’engage à jouer son rôle, à défendre les droits des autres et à soutenir ceux qui sont en première ligne de cette bataille. Le Tchad mérite un avenir meilleur, et il est temps de s’unir pour le construire ensemble.
Dans l’esprit de cette renaissance collective, il est crucial de garder à l’esprit qu’aucun progrès ne peut être réalisé sans une vigilance constante. Chaque voix compte, et ensemble, nous pouvons faire entendre le cri silencieux de ceux qui aspirent à un Tchad libre, juste et démocratique.