Justice : le procureur général de Sarh déplore le manque de moyens pour poursuivre les audiences criminelles des tueries de Sandana
Le Procureur général près la Cour d’Appel de Sarh, Allaraketé Sanengar s’est prononcé, ce 2 juin sur la tenue des audiences criminelles et l’affaire Sandanan 1 et 2.
D’entrée de jeu, le Procureur Général près la Cour d’Appel de Sarh, Allaraketé Sanengar a fait le compte-rendu de la première audience criminelle qui s’est tenue du 03 au 06 avril dernier tenue à Sarh consacrée à l’affaire Sandanan 1 et 2. La Cour a examiné à cette audience 13 dossiers. 12 sont vidés et un dossier a été renvoyé pour compléments d’informations. Parmi ces 12 dossiers examinés , il y a eu :
- 03 dossiers d’assassinat;
- 03 dossiers de meurtre;
- 04 dossiers de viol;
- 01 dossier de vol;
- 01 dossier de traite des personnes.
04 personnes ont été condamnées à l’issue de cette première audience à 10 ans d’emprisonnement ferme, 04 autres à la prison à vie, et un acquittement au bénéfice du doute.
Pour ce qui est l’affaire Sandana 1 et 2, le Procureur Général près la Cour d’appel de Sarh, Allarakete Sanengar a souligné que ces deux affaires ont fait l’objet de procédure judiciaire ouverte par la juridiction de Sarh. Mais selon le parquetier, toutes les deux ne connaissent pas la même évolution.
Il faut noter que la Cour a prévu de poursuivre cette audience criminelle du 10 au 14 avril 2023 à Koumra et Moïssala pour juger les accusés détenus dans ces localités. Malheureusement, fait savoir Allaraketé Sanengar, la Cour s’est heurtée à des difficultés financières et a dû suspendre cette activité. “Le trésor public n’est pas à même de débloquer les fonds nécessaires pour couvrir les frais des avocats commis pour la défense des accusés, ni pour le déplacement ou séjour de la cour. L’audience criminelle est bloquée, mais pourra à tout moment reprendre si les fonds sont débloqués“, dit-il.