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la BAD apprécie l’installation de l’unité de transformation de manioc de N’douci
Un Modèle d’Inspiration : La Transformation Sociale à N’Douci
Introduction : Un voyage vers le changement
Imaginez un groupe de femmes, debout fièrement au sein d’une unité de transformation où chaque geste contribue à changer le cours de leur vie. C’est la réalité à N’Douci, en Côte d’Ivoire, où la transformation du manioc en attiéké – un plat emblématique de la région – ne se limite pas à un simple processus de production, mais représente une initiative transformative pour la communauté locale. Le 7 février 2025, Non Karna Coulibaly, coordonnateur général du Projet d’Appui au Programme social du gouvernement (PA-PSGOUV), a visité cette unité semi-industrielle, entouré d’une délégation de la Banque africaine de Développement (BAD). Ce moment de partage a mis en lumière les succès d’une initiative qui a pour but d’améliorer le quotidien des populations vulnérables tout en renforçant l’économie locale.
Le PA-PSGOUV : Une Initiative pour le Changement
La genèse d’un projet ambitieux
Le PA-PSGOUV est bien plus qu’un simple programme ; c’est un mouvement multisectoriel ancré dans l’engagement du gouvernement ivoirien à apporter un soutien tangible aux populations vulnérables. Avec la BAD en tant que partenaire clé, ce projet illustre comment le soutien technique et financier peut catalyser des changements significatifs sur le terrain. Non seulement il s’agit d’aider les communautés à se relever économiquement, mais il vise également à leur fournir les outils nécessaires pour que chacune d’elles puisse saisir son destin.
Visite de Non Karna Coulibaly : Un moment clé
La visite de Non Karna Coulibaly a été marquée par des échanges enrichissants avec les femmes travaillant au sein de l’unité de transformation. Ces dernières, déjà palliatifs d’un quotidien difficile, voient ici une expertise et une passion renouvelées. Cette rencontre a permis à Coulibaly de constater par lui-même l’impact direct du PA-PSGOUV sur la vie de ces femmes qui, auparavant, luttaient pour subvenir à leurs besoins quotidiens.
Le rôle de la Banque Africaine de Développement (BAD)
Un soutien inestimable pour les initiatives locales
Édmond Wega, représentant canadien au Conseil d’administration de la BAD, a pris la parole pour saluer le dynamisme des femmes de l’unité de transformation. Son enthousiasme n’était pas uniquement le reflet de la réussite de ce projet, mais aussi de la satisfaction que procure une initiative capable de générer des retombées économiques réelles pour les populations locales. "La BAD est fière de s’associer à une telle initiative", a-t-il déclaré avant de souligner que ce partenariat est en phase avec les aspirations du gouvernement ivoirien.
Les objectifs de développement durable au cœur de la mission de la BAD
La BAD, à travers des projets comme le PA-PSGOUV, s’engage activement dans la lutte contre la pauvreté et la promotion de la croissance inclusive. Cette approche réfléchie et multilinéaire permet de toucher plusieurs dimensions du développement, y compris le soutien aux femmes et aux jeunes, qui sont souvent les plus vulnérables dans les contextes socio-économiques fragiles.
L’importance du partage d’expérience
Une perspective collaborative pour le progrès
Au-delà de l’aspect financier, la visite avait pour but de favoriser le partage d’expériences entre tous les acteurs impliqués dans ce projet. L’échange de bonnes pratiques et les leçons apprises au fil des ans sont essentiels pour assurer la pérennité de telles initiatives. Il ne suffit pas seulement d’investir dans un projet ; il faut également construire des ponts entre les différentes parties prenantes pour garantir la durabilité et l’extension de telles initiatives à d’autres régions.
Égalité des sexes et lutte contre la pauvreté : un projet intégré
Drew Smith, directeur général des affaires panafricaines au ministère des Affaires étrangères du Canada, a souligné l’importance de l’égalité des sexes au cœur de ce projet. En soutenant des initiatives qui renforcent la participation et les opportunités des femmes, le projet s’inscrit dans une démarche pragmatique et intégrée qui favorise la lutte contre la pauvreté. En effet, le renforcement des capacités des femmes est un levier puissant pour le développement économique et social, permettant d’impacter positivement toute la communauté.
Classe d’impact : résultats et perspectives
Changement mesurable : des défis surmontés
Les résultats tangibles du PA-PSGOUV parlent d’eux-mêmes. Grâce à ce programme, plus de trente femmes ont réussi à sortir de la précarité, leur donnant accès à une vie digne et stable. En parallèle, la production d’attiéké, qui était d’environ 350 kg par jour, a explosé pour atteindre plus de deux tonnes. Ce saut quantitatif n’est pas seulement un chiffre ; il représente une communauté qui croit en son avenir et qui est prête à relever des défis.
Exemples de réussite et études de cas
Les histoires individuelles des femmes de l’unité Sanata sont tout aussi puissantes. Par exemple, Mariam, une mère de trois enfants, témoigne : "Avant, je ne savais pas comment nourrir ma famille. Aujourd’hui, je suis fière de contribuer à nos besoins et de pouvoir scolariser mes enfants." Marier le développement économique avec des histoires de résilience personnelle est un art, et ces anecdotes constituent des exemples concrets d’une transformation réussie.
Une évaluation critique du PA-PSGOUV
Les points à améliorer pour une efficacité accrue
Bien que le PA-PSGOUV ait réalisé d’importants progrès, il est essentiel d’évaluer les différents aspects du projet de manière critique. La durabilité de ces succès dépend de l’établissement de mécanismes robustes de suivi et d’évaluation qui prennent en compte les retours d’expérience des bénéficiaires. Un engagement communautaire soutenu est crucial pour identifier et traiter les défis avant qu’ils ne prennent trop d’ampleur.
Propositions pour l’avenir
Pour que le PA-PSGOUV ait un impact à long terme, il est nécessaire d’étendre les collaborations et d’inclure d’autres partenaires de la société civile et du secteur privé. Cela pourrait créer des synergies et des opportunités d’investissement supplémentaires, tout en renforçant l’autonomie des femmes et en créant des chaînes de valeur plus résilientes.
Conclusion : Vers un avenir lumineux
La visite de Non Karna Coulibaly à l’unité de transformation de manioc à N’Douci ne signifie pas seulement un moment de célébration des réussites de la communauté, mais elle est aussi un appel à la détermination collective pour poursuivre l’œuvre engagée. Le PA-PSGOUV, avec le soutien inestimable de la BAD et du Canada, continue d’inspirer des femmes à prendre leur destin en main.
Ensemble, elles tracent un chemin vers une Côte d’Ivoire où toutes les femmes, indépendamment de leur situation initiale, peuvent aspirer à un avenir radieux. En écoutant les membres de la communauté et en apprenant de leurs expériences, nous pouvons faire briller la lumière de l’espoir dans chaque coin du pays. S’engager dans de telles initiatives signifie non seulement faire un investissement dans l’économie, mais surtout dans le cœur et l’âme des populations. C’est ensemble, avec passion et détermination, que nous pouvons transformer des vies et bâtir un avenir plus équitable et prospère.