La BAD fait une donation de 28,49 millions $ pour l’ensemble de l’électrification.
Le financement, qui proviendra du Programme de développement des énergies renouvelables dans les pays à faible revenu du Fonds d’investissement climatique, vise à soutenir la construction de mini-réseaux, de systèmes d’énergies solaires photovoltaïques autonomes et l’installation de batteries solaires pour le stockage de l’excédent d’énergie, une pratique connue sous le nom de facturation nette (net metering, en anglais).
Cette dernière approbation du Conseil d’administration porte le coût total du projet à 85,18 millions de dollars. Le Fonds africain de développement, le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque, a apporté 27,39 millions de dollars.
Le secrétariat d’État à l’Économie de la Suisse et le gouvernement du Ghana ont contribué pour 13,30 millions de dollars et 16 millions de dollars respectivement. Le projet consiste à réaliser la conception, l’ingénierie, la fourniture, la construction, l’installation, les essais et la mise en service de systèmes d’énergie renouvelable pour les communautés insulaires de la région du lac Volta.
Il devrait contribuer à combler les écarts entre les genres au niveau des résultats en créant 2 865 emplois et moyens de subsistance équitables, dont 30 % seront destinés aux femmes et aux jeunes.
Dans le cadre de son « New Deal pour l’énergie en Afrique », la Banque africaine de développement cherche à promouvoir la réduction des émissions de gaz à effet de serre sur le continent et à éclairer et alimenter l’Afrique en énergie dans le cadre de ses objectifs prioritaires appelés « High 5 » pour renforcer le développement socio-économique du continent.