la Banque mondiale accorde plus de 90 milliards pour gérer le risque d’inondation

Publié le
10.04.2023 à 15h17
par
Pierre Tahingam

Il s’agit d’un don pour réduire le risque d’inondation et renforcer la planification urbaine résiliente au climat et certains services liés à la gestion des inondations à N’Djamena, apprend-on.

La Banque mondiale fait savoir qu’elle a approuvé un don 150 millions de dollars pour permettre au Tchad de réduire le risque d’inondation et renforcer la planification urbaine résiliente au climat et certains services liés à la gestion des inondations à N’Djamena. Le communiqué de presse produit à cet explique que : « le Projet Intégré pour la Lutte contre les Inondations et la Résilience Urbaine à N’Djamena (PILIER) s’appuiera sur une approche globale pour améliorer la résilience de la ville face aux défis du changement climatique. »

Ledit projet financera entre autres, des infrastructures de protection contre les inondations et de drainage en priorisant des solutions vertes. Tout en promouvant leur durabilité par des mécanismes d’opération et de maintenance renforcés. Le projet renforcera les services urbains liés à la gestion intégrée des inondations en complément des investissements en infrastructure, y compris l’intégration des risques liés au climat dans les instruments de planification urbaine, et financera des interventions au niveau communautaire ainsi que la préparation et la réponse aux urgences.

L’institution de Bretton Woods explique le projet Pillier capitalise les enseignements tirés de projets similaires mis en œuvre par la ville de N’Djamena avec l’appui technique et financier de l’AFD et de l’Union européenne. L’approche globale du projet tiendra compte des aspects genre et de l’engagement actif des communautés dans toutes les activités afin de maximiser les impacts du projet en faveur des populations les plus vulnérables aux inondations.


« Ce projet a pour vision à long terme de transformer N’Djamena en une ville plus résiliente, verte et durable, capable de s’adapter à la croissance urbaine, aux transitions économiques et aux impacts de la variabilité et du changement climatiques », précise Clara De Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad. « Les récentes inondations dans la capitale démontrent la nécessité d’investir dans des infrastructures de protection, d’améliorer les systèmes de drainage urbain et de prévoir des mesures de préparation et d’intervention d’urgence », ajoute-t-elle.

Précisons que, la ville de N’Djamena a connu d’importantes inondations, dont la plus récente, enregistrée en 2022, a entraîné d’importants dommages aux infrastructures et des pertes économiques.