La CNDH Dénonce des Actes Horribles de Torture dans le Nord et Appelle l’État à Agir

Selon la CNDH, ces pratiques de torture et de traitements cruels, inhumains et dégradants de citoyens tchadiens dans cette zone du pays n’est pas nouveau. En octobre 2020, le Gouvernement avait déjà pris la décision de fermer immédiatement tous les sites d’orpaillage illégal, de faire déguerpir tous les orpailleurs qui s’y trouvaient et de renvoyer dans leur pays d’origine les milliers d’étrangers qui s’adonnaient à cette activité dans cette région désertique et frontalière avec la Libye. Malheureusement, ces pratiques ont continué jusqu’à ce jour.

La torture est l’une des plus horribles violations des droits de la personne humaine et représente la négation même de la dignité humaine. Bien que l’interdiction absolue de la torture soit prévue par le droit international, elle continue d’être largement et sans vergogne pratiquée dans cette partie du Tchad.

La CNDH a donc demandé au Gouvernement de prendre ses responsabilités pour mettre fin immédiatement à ces pratiques d’un autre âge et pour que les auteurs de ces barbaries soient traqués, arrêtés et traduits devant les juridictions compétentes pour répondre de leurs actes, conformément aux dispositions légales en vigueur au Tchad.

Mahamat Nour Ahmed Ibedou, président de la CNDH, a déclaré: « La torture représente l’une des plus horribles violations des droits de la personne humaine. C’est la négation même de la dignité humaine. Bien qu’il existe une interdiction absolue de la torture en vertu du droit international, elle continue à être largement et sans vergogne pratiquée dans cette partie du Tchad. C’est pourquoi le combat contre cette pratique exige un engagement autrement plus agissant de la part des autorités. »