La commémoration de l’année 1 du massacre de Sandana

Un an après les tueries de Sandana, le comité de crise du célèbre massacre s’est recueilli en mémoire des victimes.

« Nous nous sommes réunis pour nous remémorer ce triste événement qui s’apparente à un génocide et qui met à mal le vivre-ensemble », explique le porte-parole du comité de crise Ndiguingué Mayana.

Une occasion pour unir des prières pour « le repos des âmes des défunts » et surtout pour que « de tels événements ne se reproduisent ni à Sandana, ni ailleurs ».

Et pour éradiquer ce mal, la contribution de la justice est indispensable, outre les prières. Me Midaye Guérimbaye, l’un des avocats défendant le dossier Sandana est confiant quant à l’aboutissement. « En ma conviction, le dossier Sandana avance, et même bien », annonce-t-il.

Deux facteurs concourent à l’aboutissement de l’affaire, de l’avis de Me Midaye Guérimbaye. Il s’agit de l’intégrité du juge en charge du dossier, le refus de s’ingérer du gouverneur de la région imputable à beaucoup d’autres administrateurs. Le gouverneur est un cadre « qui ne voit le Tchad que dans son ensemble ».

C’est « une chance terrible », et surtout que le juge n’accepte pas de jouer « un faux jeu », se réjouit l’avocat. Me Midaye Guérimbaye admet toutefois quelques fausses notes. Garam, le cerveau présumé du massacre est en cabale, le dossier est enrôlé en audience à la Cour suprême, le juge travaille dans des conditions peu commodes, telles sont entre autres, les fausses notes décriées par Me Midaye Guérimbaye.