La FOC a reporté sa marche pacifique à une date ultérieure – Reworded as « La marche pacifique de la FOC a été reportée à une date ultérieure. »
La FOC a entrepris une série de rencontres avec les différents partenaires du Tchad dans le but de parvenir à un accord politique devant jeter les bases d’une transition apaisée, transparente et crédible. « Malheureusement, le gouvernement de la junte n’a pas répondu favorablement aux propositions d’apaisement du climat sociopolitique. Certains partenaires du Tchad ont également fait part de leur impuissance face au refus de la junte de suivre leurs conseils pour sortir de la crise », selon la FOC.
Dans un communiqué publié le 3 mars 2023, la FOC avait prévu une marche pour le 21 mars 2023 afin d’exiger la dissolution de la Commission Nationale d’Organisation du Référendum Constitutionnel (CONOREC) et la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion. Cependant, malgré les démarches répétées de l’opposition, le ministère en charge de la Sécurité Publique a catégoriquement refusé de recevoir leur courrier relatif à la demande d’autorisation de la marche, indique M. Dillo.
Yaya Dillo Djerou a dénoncé le fait que « la junte nie catégoriquement toute forme de liberté et de droit fondamental à l’opposition ». Pour éviter toute atteinte à la vie de leurs concitoyens, la marche prévue pour le 21 mars 2023 a été reportée à une date ultérieure. La FOC demande cependant à ses compatriotes « d’être mobilisés pour les prochaines marches pacifiques qui seront programmées après le mois saint de ramadan. »
Par ailleurs, la récente visite du Directeur Général Adjoint du Fonds Monétaire International (FMI) au Tchad inquiète la FOC :
« Les décaissements importants octroyés à la junte dans le cadre du programme de Facilité Élargie de Crédit (FEC) du FMI ont permis à cette dernière d’utiliser la majeure partie des recettes nationales pour l’achat d’armes et d’autres dispositifs de répression, servant ainsi à la répression de la population ».
La FOC estime que les partenaires, y compris la Banque Mondiale et le FMI, « ont une part de responsabilité dans les massacres des Tchadiens sous le régime de Mahamat Kaka, car ils ont accompagné la junte dans sa marche dictatoriale et continuent de le faire malgré leur connaissance de la gouvernance publique. »