la HAMA réglemente le temps d’antenne pendant la campagne présidentielle

Le 14 mars dernier, la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) a pris une décision portant réglementation du temps d’antenne, du temps de parole et de l’espace rédactionnel dans les médias privés, pendant la campagne pour l’élection présidentielle de 2024.

En effet, ces dispositions constitutionnelles concernent les émissions relatives à la campagne électorale.

Il s’agit de l’ensemble des émissions visées par la décision portant respect des principes d’équité et/ou d’égalité, de pluralisme et d’équilibre par les médias pendant la campagne pour l’élection présidentielle de 2024, prise en application de la loi n0005/CNT/2024, du 22 février 2024, portant code électoral.

Ainsi, les médias privés qui s’engagent à couvrir la campagne électorale garantissent, à tous les candidats, des temps d’antenne, des temps de parole et des espaces rédactionnels équitables, ainsi que des conditions de programmation comparables.

Dans l’article 5 de la présente décision, il est mentionné que « Les candidats en lice, leurs représentants, partis ou regroupements de partis politiques peuvent solliciter les services des médias privés dans le cadre de la campagne électorale ». Cela dit les médias « doivent traiter tous les candidats avec équité, dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information ».

Par ailleurs, les médias audiovisuels privés qui décident de s’engager dans la campagne électorale ont l’obligation de transmettre, à la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel, la grille de leur programme électoral, deux semaines avant le début de la campagne.

Il est strictement interdit, à tout média privé, de publier ou diffuser les résultats, estimations ou sondages, le jour du vote ou même après. Et ne peuvent être publiés, que les résultats partiels ou provisoires communiqués par l’Agence nationale de gestion des élections, et les résultats définitifs proclamés par le Conseil constitutionnel.

Enfin, les responsables des médias privés sont tenus de respecter les dispositions de la présente décision, sous peine de sanctions prévues par les textes en vigueur.