La Maltraitance Génitale Féminine : Une Lutte Qui Ne Finira Jamais ?

L’ONU a déclaré que ces pratiques sont actuellement répandues dans 31 pays d’Afrique et du Moyen-Orient en raison du poids de la tradition, ce qui montre que la loi contre l’excision n’est pas respectée. Au Tchad, l’excision touche principalement les femmes musulmanes à 50%, alors que les catholiques sont à 40%. Le taux de prévalence des femmes sexuellement mutilées âgées de 15 à 49 ans est de 38%. En Côte d’Ivoire, ce chiffre est en baisse à 37%.

D’après le même rapport, en Europe, quelques 530 000 femmes ont subi une excision, la France regroupant 50% d’entre elles en 2019. Cependant, au Tchad, cette pratique persiste malgré la médecine moderne, se passant en secret pour préparer les jeunes filles à intégrer le cercle des adultes.

La maltraitance génitale féminine est un fléau qui ne cesse de susciter des débats, mais reste une lutte sans espoir pour des solutions immédiates. Selon Djimrabé Bonheur, corps soignant, si le clitoris est partiellement touché, la femme sera insatisfaite lors de rapports sexuels. De plus, lors de l’accouchement, la sortie de l’enfant risque de causer un délabrement de la voie vaginale.

Malgré ces conséquences néfastes, cette pratique imposée par la tradition persiste. Il est donc nécessaire d’une prise de conscience de cette génération et d’une sensibilisation pour abolir ce fléau. Le silence des hommes et de la religion complique également la lutte, il faut donc l’implication de tous pour arriver à un résultat positif.