La mobilisation imminente du collectif des agents non permanents de l’ANGE : des manifestations programmées toutes les 72 heures – Informations essentielles à connaître aujourd’hui.

Agents non permanents de l’ANGE : Vers des manifestations régulières si les revendications persistent sans réponse !

Les tensions montent au sein des agents non permanents de l’Agence Nationale de Gestion de l’Environnement (ANGE), alors que leurs revendications restent inentendues. Ce mercredi 16 avril 2025, le porte-parole du collectif, Ahmat Boulama Achamane, a clairement fait savoir que si leurs demandes demeurent sans réponse, des manifestations auront lieu toutes les 72 heures. Cette situation soulève des questions cruciales sur la gestion des ressources humaines dans le secteur public tchadien.

Une situation préoccupante pour les agents non permanents

Les agents non permanents de l’ANGE, qui travaillent activement pour la préservation de l’environnement au Tchad, se heurtent à un mur. Après avoir formulé des requêtes pour le paiement de leurs indemnités respectivement le 10 février et le 12 mars 2025, ils constatent un silence troublant de la part des autorités compétentes. Ce manque de réaction témoigne d’un problème plus large lié à la gestion des ressources humaines dans le secteur public, soulevant des inquiétudes quant à la prise en compte des droits des travailleurs.

Les revendications des agents non permanents : un appel à l’action

Quelles sont les principales revendications ?

Au cœur de la crise se trouvent plusieurs revendications essentielles. Les agents non permanents de l’ANGE exigent le paiement de leurs indemnités, qu’ils estiment cruciales pour leur survie quotidienne. Dans un pays où les ressources sont déjà limitées, l’absence de ces paiements entraîne des difficultés financières. Selon un rapport récent, près de 30% des travailleurs du secteur public au Tchad vivent en dessous du seuil de pauvreté, un fait alarmant qui mérite une attention urgente.

Une réponse insuffisante de l’ANGO

Ahmat Boulama Achamane a affirmé que malgré les démarches entreprises pour sensibiliser l’ANGE à la situation précaire de ses agents, aucune réponse satisfaisante n’a été reçue. Ce constat a poussé le collectif à explorer de nouvelles voies de revendication, traduisant ainsi la colère et l’impasse ressenties par ces travailleurs dévoués.

L’appel des agents : une stratégie de communication ciblée

Vers une mobilisation nationale

Face à l’indifférence perçue, le collectif n’a pas hésité à écrire à différentes hautes autorités du pays. Des correspondances ont été adressées à des institutions clés telles que la Présidence, la Primature, et les ministères concernés. Cette stratégie vise à attirer l’attention sur leur situation et à encourager des actions concrètes.

Un message fort aux autorités

Le collectif dénonce un “silence complice” des institutions, un aspect qui souligne la délicate relation entre les employés du secteur public et les autorités de régulation. Dans cette optique, une approche médiatique est adoptée pour sensibiliser l’opinion publique et encourager une réaction de la part des décideurs.

Les implications d’une crise non résolue

Un risque de déstabilisation sociale

La menace de manifestations toutes les 72 heures constitue un sérieux risque pour la stabilité sociale, mais également pour l’image de l’ANGE. Les manifestations, bien que pacifiques, peuvent engendrer des tensions et des perturbations qui nuiraient au bon fonctionnement de l’agence, essentielle pour la préservation des ressources environnementales au Tchad.

Des conséquences pour l’ANGE

Le collectif a averti que l’ANGO serait tenue pour responsable des retombées négatives liées à cette situation. En cas de poursuite des manifestations, il est à craindre qu’une escalade des tensions entraîne un climat de méfiance et de désengagement des agents envers leur mission.

Enjeux à court et long terme

Perspectives d’un climat social apaisé

Pour éviter une exacerbation du conflit, il est vital que les autorités prennent au sérieux les revendications des agents. Une négociation franche pourrait permettre de dégager des solutions à l’amiable, favorisant ainsi un climat social apaisé.

Conclusion : Quelles issues pour les agents non permanents ?

Les agents non permanents de l’ANGE sont à un tournant. Leurs futures actions pourraient déterminer non seulement leur situation personnelle, mais également l’avenir de l’agence elle-même. Les autorités doivent répondre rapidement pour éviter une crise sociale majeure. L’engagement des institutions à résoudre cette situation serait un pas vers une gestion plus humaine et plus responsable des ressources publiques au Tchad.

En somme, la situation requiert une attention immédiate. Les prochaines semaines seront décisives pour les agents non permanents de l’ANGE, et l’issue de leurs revendications pourrait redéfinir les relations entre autorités et travailleurs du secteur public au Tchad.