La MUFEC en lutte contre les mutilations génitales féminines au Moyen-Chari
Le taux d’excision dans la province du Moyen Chari est de 50%, d’où l’importance de faire comprendre aux praticiens et à leurs complices qu’il existe une loi portant promotion de la santé de reproduction. Selon Masra Aloïsse, juriste à la délégation provinciale du ministère du genre et de la solidarité nationale du Moyen Chari, l’article 18 de cette loi prévoit une peine d’emprisonnement et une amende de 100 000f à 500 000f pour les contrevenants.
Malgré les multiples séances de sensibilisation menées dans la région, l’excision demeure une pratique courante. C’est pourquoi la présidente de la MUFEC, Neloumta Georgine, a affirmé que son organisation ne fléchira pas et continuera à lutter contre les MGF de toutes les manières possibles, y compris par la vulgarisation des lois sur la question.
Les mutilations génitales féminines sont une violation des droits de l’homme et une pratique néfaste qui cause des douleurs physiques et psychologiques à de nombreuses femmes et filles dans le monde entier. Les efforts visant à éradiquer cette pratique doivent être soutenus et encouragés.